106km – 4:00:52 – 26,58km/h moyenne

 

Une nouvelle fois j’ai dû sortir en solo. Cela fait un moment que la Team GS n’a plus l’occasion de rouler ensemble. Nous n’en restons pas moins motivés et nous nous entraînons en solo sur des distances similaires pour créer une émulation et aider à nous dépasser… Bref…

2014_05_25-Sortie_Solo_01J’ai donc choisi de rouler un peu plus de 100km en solo, mode de sortie que je n’affectionne guère. En effet, je préfère la cohésion d’un Team qui permet à chacun de se remotiver en cas de soucis ou de baisse de régime.

Le temps est plutôt clément avec une petite couverture nuageuse par laquelle le soleil arrive à me délivrer quelques rayons bien sympathiques. Pas beaucoup de vent non plus, enfin pour le moment.

Un départ qui se fera, une fois n’est pas coutume, dans un sens différent puisque j’ai décidé de partir vers l’Oise mais côté Ermenonville.
Je me mets en route donc en direction de Domont en passant par Andilly et son joli raidillon qui n’affiche pas moins de 11% au compteur, ça chauffe les guiboles et je déroule gentiment la montée. Malheureusement, le revêtement est proche de celui des rues de Beyrouth au début des années 80, il est recouvert de nid de poules.
Arrivée à Domont, ça grimpe encore… Moins, certes, mais ça grimpe pour finalement atteindre le point culminant: la ligne de crête de la forêt de Montmorency. Les jambes sont assez bonnes et pour une fois, je n’ai pas lâché les chevaux dans la montée.

La descente pour Ezanvile est bonne puis je file en direction d’Attainville et sa Croix-Verte pour attaquer cette portion de dalles de béton qui sillonne les champs. Puis arrive Villiers-le-Sec que je rejoins sans difficulté même si le vent s’est levé et souffle doucement.
Jagny-sous-Bois puis Bellefontaine et son golf, endroit où j’ai connu quelques déboires précédemment (lire cet article), pour rallier Survilliers et Plailly.

Je quitterai finalement Plailly pour entrer dans Mortefontaine et voir les Étangs de Vallière, juste derrière la Parc Astérix. On change totalement de décor. Finies les étendues de champs agricoles, place à la forêt de pins qui me rappelle la proximité avec Ermenonville (lire ici). Ça sent bon, il fait soleil et les voitures sont peu nombreuses… et la vitesse ne quitte pas les 32-33 km/h sur ce beau segment.
Je passe alors sur des routes (D607) où mes roues n’ont jamais mis les pieds (belle figure de rhétorique), c’est agréable de voir qu’il y a encore des routes, chemins,… à découvrir.

Après être passé par Thiers-sur-Thève et Pontarmé, je prends la D924, une longue ligne droite qui me mènera face au Château de Chantilly, mais comme il fait beau, les voitures sont de sortie et ça, c’est nettement moins agréable. Passage par un gros secteur pavé où tous mes sens sont en éveil afin d’écarter tout risque de chute.

La D44 me ramènera sur Saint-Leu-D’Esserent pour monter ensuite en direction de Blaincourt que je traverserais à bonne allure. Seulement voilà…

Arrivé au rond-point, carrefour entre la D44 et la D929, je sens le coup de moins bien. Ce satané vent s’est encore levé et me souffle en pleine poire alors que je ne lui ai rien demandé. Et en plus ça grimpe, j’ai l’impression d’être littéralement scotché au goudron. C’est désagréable.
J’arrive donc sur Neuilly-en-Thelle puis je file sur Le Mesnil-en-Thelle pour reprendre la D922 à Mours. Je n’ai plus de jambes du tout… Le ciel s’est assombri, le vent souffle, ça sent la flotte alors qu’il n’y en avait pas d’annoncé… C’est bien ma veine, moi qui suis à la peine.
Je m’accroche tant bien que mal pour rouler à une vitesse constante en essayant de dérouler sur la D922 qui me fera arriver à Mériel, petite phase de repos, avant d’attaquer la côte de Méry-Sur-Oise (encore elle!!!). Je la monte avec difficulté car j’ai mes jambes qui tirent mais c’est assez marrant car j’ai l’impression d’avoir plus mal quand je ne tourne pas les jambes que quand j’appuie sur les pédales, enfin!

Le retour est classique: Frépillon, Bessancourt, Taverny puis Saint-Prix.

Je boucle donc 106km en solo en 4h pile soit 26,58km/h de moyen avec un mal de guiboles affreux…

Tracé et profil du parcours