121,99km – 4:41:23 – 26,01km/h moyenne – D+ 1161m

2014_05_31-Roche_122_12La montée en puissance étant en train de se faire petit à petit, j’ai décidé d’augmenter sensiblement la distance pour cette sortie. Passer de 106 à 122 km, c’est tout de même prendre le risque d’avoir du mal à finir mais nous le savons tous, l’entrainement passe forcément par une phase dite de « souffrance » pour monter un palier.

 

Une nouvelle fois, la sortie se fera solo car François a un imprévu, venu se greffer ce samedi. Il faut savoir que lui fera une sortie solo en fin d’après-midi (de17h00 à 21h30) de 121,88km qu’il bouclera à la vitesse moyenne vertigineuse de 27,6km/h. Chapeau l’artiste!

Le parcours que je prends ce dimanche est un parcours déjà connu mais que j’inverse pour « voir ». Direction donc La Roche-Guyon et son village troglodyte.

Départ vers 8h15-8h20. Il fait bon, il fait beau et ça sent bon le sable chaud… comme dirait Gainsbourg! Je pars donc en tournant les jambes sur le 50×17, tranquillement.  Seulement, après quelques minutes de roulage, je regarde mon ombre sur la route et je m’aperçoit que j’ai oublié quelque chose de primordial: mes bidons. Je suis donc quitte pour retourner chez moi. Allez Hop…

Départ réel 8h50. Je reprends la même route, le Boulevard du Temps des Cerises à Saint-Leu, route qui longe l’A115 puis me dirige en direction du quartier des Lignières à Taverny. On ne passe que peut souvent par ce début de parcours.

Je vous passe le détail de la route en ville dans les grosses agglomérations. Pierrelaye, Conflant-Saint-Honorine puis Jouy-Le-Moutier. Cette portion je la connais bien et c’est à ce moment qu’intervient la première difficulté du jour. A l’entrée dans Jouy-Le-Moutier, on récupère le Boulevard d’Ecancourt, joli raidard avec un fort pourcentage pour gagner les hauteurs de la commune. Je récupère la D22  puis la D922 qui passe dans le Bois de l’Hautil. Belle montée aux pourcentages maxi avoisinant les 17%. Arrivé en haut, c’est plus calme et je récupère avant d’arriver sur Evecquemont.
Sur cette portion plate, je roule à bonne allure (32km/h) quand je vois une ombre sur la gauche qui arrive à fond… Elle freine juste avant d’arriver à ma hauteur pour se caler dans ma roue, sans me dire bonjour ou autre chose, d’ailleurs.
Je roule en tête, puis me dégage sur ma gauche dans l’espoir que mon « compagnon » temporaire prenne le relais et fasse aussi l’effort. Et bien, non, Môssieur ne fait rien et continue à sucer ma roue tout guilleret. Je lui fais donc signe de passer: aucune réaction. Arrivés à la descente vers Meulan, il me double en espérant me lâcher. Je me mets donc en position de descendeur et voilà que je le double… Puis on se quittera juste à près le rond-point du Pharaon, boite de nuit à l’entrée de Meulan.

Je n’aime pas cette attitude qui consiste à sucer les roues sans faire l’effort et sans dire bonjour!! C’est anti-sportif.

En entrant dans Meulan, je tourne vite à droite sur la D14 puis la D913. Cette départementale est assez roulante avec des alternances de montée-descente qu’il faut savoir gérer car on est souvent en proie au vent qui peut souffler fort. En effet, une partie de la route se trouve sur un plateau. A ce moment, les jambes sont toujours là et tournent bien mais on sent la fatigue musculaire qui arrive. En gros, ca tire sur le dessus du genou. Mais ça va.

Lorsque je coupe la D983 (attention carrefour dangereux !!) au niveau de Fontenay-Saint-Père, ca remonte et là encore, j’arrache le goudron ou plutôt j’ai l’impression que celui-ci veut me retenir. J’entends alors un léger bruit de moteur électrique et je me fais doubler par deux vélos électriques suivi de près par… mon suceur de roues de toute à l’heure. Là, il a apparemment trouvé compagnons de route à son niveau. Je ne les prends pas en chasse pour ne pas me faire plus mal aux jambes. En revanche je le double dans la descente de Vétheuil à vive allure.

Je longe la Seine jusqu’à La Roche-Guyon tranquillement en gardant le tour de pédale à 90trs/min pour maintenir 27-29-29 de vitesse.

L’attaque de la côte de La Roche-Guyon se fait facilement et je la monte gentiment pour récupérer au sommet la D100 (Route des Crête), c’est maintenant que les choses se gâtent et que la moyenne va dégringoler. Le vent souffle fort en rafale malgré le beau temps et les montées me semblent interminables, comme quand en arrivant en haut on s’apercevait que cela montait encore et encore. Chérence puis Villers en Arthies et Maudétour en Véxin : autant de points de repères qui s’égrènent, me montrant que même si j’ai un peu mal, j’avance toujours… Comme on dit, quand on a mal, c’est qu’on est vivant… La D159 m’amènera directement à Wy-dit-Joli-Village puis Guiry-en-Véxin. Le long de la D14, je profite d’un moment de répit avec le vent dans le dos qui m’aide beaucoup.

Le retour par Ableiges et Osny a déjà été écrit sur ce blog à maintes reprises et je vous en ferais donc grâce pour aujourd’hui.

Le tronçon qui longe l’Oise pour rejoindre Auvers-sur-Oise n’est pas favorable car le vent souffle encore très fort.
J’attaquerai la dernière difficulté du jour : la côte de Méry (encore !!!) que je passerai simplement et efficacement en me permettant même le luxe de me laisser 2 pignons de rab sur la gauche.

 

Je boucle donc ce 122 km en 4h 41 à 26,01km/h de moyenne ce qui est plutôt pas mal, non ?

Tracé et profil