Article_huile_graisse-01Grande question! Quel cycliste ne s’est pas posé la question, à savoir quelles pièces nécessitent un graissage et quelles autres nécessitent un huilage en règle. Team GS va essayer de vous éclairer à ce sujet.

 

Rappels

Tout d’abord, il faut se pencher sur les propriétés de chacune.

Comme tout le monde le sais, la principale différence entre l’huile et la graisse est la fluidité. Non, ne vous inquiétez pas, nous ne vous prenons pas pour des idiots!

Donc la graisse est un produit épais tandis que l’huile est un produit liquide… Une fois, que la différence est assimilée, vous avez tout compris.

En effet, l’utilisation des deux est induite par leur texture. La graisse, épaisse est à préconiser sur les roulements, les pas de vis, etc…, parties ne craignant pas trop les affronts des éléments extérieurs car le principal inconvénient de la graisse est justement de fixer les poussières et de les garder.

Pour ceux qui ont lu l’article sur le Démontage du boitier de pédalier, et qui l’ont expérimenté, vous aurez sûrement remarqué que la graissage présent sur les pas de vis des cuvettes ressemblait plus à la mayonnaise (couleur laiteuse) qu’à un produit de lubrification. Et bien cela est dû à l’action de l’humidité (humidité passant par l’orifice d’écoulement situé sous le boitier et par suintement/capillarité) et de la poussière.

Ceci ayant pour conséquence de faire baisser le pouvoir lubrifiant et donc de gripper les parties exposées.

Pour l’huile, c’est un peu différent mais les conséquence restent toutes aussi néfastes pour la longévité du vélo.

La texture fluide de l’huile est indiqué pour toutes les parties soumises aux contraintes extérieures (météorologiques, notamment) comme la chaîne, la cassette, les étriers de freins, les dérailleurs mais aussi les câbles (freins et dérailleurs, sauf dans le cas d’utilisation de gaines pré-lubrifiées).

La fluidité de l’huile permet donc une lubrification plus poussée et par capillarité, celle-ci pourra entrer dans les petits interstices (maillons de chaîne, étriers de freins, vis de dérailleurs,…)

En revanche, il est évidemment que l’utilisation de l’huile est à renouveler régulièrement. Lorsque la chaîne est de couleur noire (non naturelle!!), il est temps de mettre un bon coups de dégraissant et de re-huiler.

Maintenant, quelle huile/graisse utiliser?

La difficulté, dans ce monde où tout existe en double voire en triple, est de s’y retrouver dans la jungle des produits et des marques… En effet, les fabricants prennent un malin plaisir à créer des produits hyper spécifiques et pointus.

Il existe donc des huiles spécifiques pour temps humides, d’autres pour temps secs, des graisses téflonnées, etc… Mais quels produits acheter pour nous, simples cyclos… Pour la suite de cet article, nous nous baserons sur notre propre expérience et bien évidemment, ceci ne constitue pas un jugement de valeur mais un constat d’utilisation nous convenant parfaitement.

 

Conclusion

Maintenant vous savez qu’il faut posséder chez soi de la graisse et de l’huile pour pouvoir protéger au mieux votre monture selon les pièces à lubrifier.

Pour ma part, j’ai opté pour de la graisse téflonnée (graisse rouge de la marque D*******N, qui remplit parfaitement son office) et une huille multi-usage de la même marque. Seulement, je changerai cette dernière pour prendre une huille temps humide et une autre temps sec d’une marque un peu plus spécialisée pour voir ce que cela donne.

Et vous qu’utilisez-vous?