107,43km – 4:09:35 – 25,83 km/h de moyenne – D+ 946m

Pour cette sortie, notre fidèle Dobloche est resté sur le parking… En effet, par soucis de temps, nous avons décidé de partir de Saint-Prix afin d’en gagner un peu.

Le début de la sortie est un peu « folklo » comme on dit. La veille avec François, nous ne savions pas trop où aller et vu que la météo s’annonçait venteuse (et encore, ce n’est rien de le dire!), nous ne voulions pas faire un gros dénivelé, par soucis d’économie de nos jambes. Openrunner proposant une option qui s’intitule « sens inverse », et bien nous avons pris un parcours de 100km déjà effectué l’année dernière et je l’ai inversé. Bien mal nous en a pris. Je ne referais plus l’erreur de faire juste une inversion sans tracer le parcours car… Euh, non, suspens… Nous allons voir ça tout de suite.

Un départ chaotique.

GPS chargé avec le parcours, nous prenons la route qu’il nous demande de prendre, passage Boulevard du Temps des Cerises à Saint-Leu-La-Forêt, puis devant le Auchan de Taverny et hop bifurcation à gauche direction Franconville, on coupe l’autoroute A115.

Garmin nous dit de prendre à droite, au rond-point des Cars Lacroix (bien connu des cyclos de la région!) en direction de Pierrelaye. Nous voici donc sur la Chaussée Jules César et nous roulons gaiement. Le truc, c’est que cela commence à se corser arrivé dans Pierrelaye pour le GPS s’embrouille, on ne sait pourquoi. Il nous demande de faire demi-tour tout le temps. Aurait-on loupé un waypoint?

Heureusement que nous connaissons le parcours et nous décidons, d’un commun accord (c’est ça la cohésion), de passer Saint-Ouen-L’Aumône puis de longer L’Oise vers Auvers-sur-Oise pour récupérer la route d’Ennery et donc de repartir sur Hérouville pour rattraper le parcours initial (celui dans le sens du tracé, et pas l’inversion toute @*$£%<>…).

En revanche, nous savons qu’il faudra prendre la montée d’Ennery qui nous mettra en jambe. Ça passe bien, on a le soleil pour nous et le vent aussi qui commence à souffler sévère mais il est de 3/4 arrière donc ça pousse un peu.

Arriver sur le plateau pour rejoindre Hérouville, nous avons le vent plein dos ce qui a pour conséquence d’envoyer du relai à 37-41 km/h en instantané et la vitesse moyenne grimpe tranquillement.

Une course avec le vent…

Continuons vers Vallangoujard puis Épiais-Rhus par la D64 avec sa montée longue et vent de face. On en parle avec François et le constat est clair: on va galérer un max aujourd’hui. Et puis cette montée, tu peux la prendre qu’il fasse beau, chaud, froid, avec de la grêle, de l’orage ou de la pluie, tu as toujours le vent de face. C’est comme ça, on y peut rien. Bref, ça passe tranquillement mais sûrement.

L’alternance de montée/descente est une des difficultés du parcours car ça oblige à changer tout le temps de rythme et nous restons sur la D64 jusqu’à Bréançon puis Marines. Nous prenons une grosse descente qui arrive sur Marines et c’est une surprise, on est obligé d’appuyer comme des boeufs sur les pédales pour lutter contre le vent (en descente, du jamais vu…). Nous contournons Marines par une sorte de voie rapide autorisée aux vélos mais comme nous avons tourné sur notre droite, le vent est favorable et nous pousse à plus de 45km/h sur un faux-plat montant (1,5%), ça aussi c’est du jamais vu (enfin pour nous!).

A nous la D915 maintenant, jusqu’à Chars pour ensuite prendre la D188 qui nous fera passer par Le Bellay-en-Vexin et Nucourt (comme la semaine dernière mais dans le sens inverse!) et enfin Magny-en-Vexin. Nous sommes à peu près à mi-parcours et le compteur nous donne une moyenne de 26,8km/h, signe que le vent nous était favorable.

… Et contre le vent…

Le retour sera le plus pénible. Depuis le début de l’année, certes, nous n’allons pas nous plaindre  car nous pouvons rouler (pas de neige et des températures plus qu’acceptables) mais il n’y a pas une sortie sans vent fort. C’est pénible et arrivé à un certain kilométrage, personnellement, je ne trouve presque plus de plaisir. Enfin!

Autre problème. Depuis quelques sorties, je ne sens plus mes pieds, ils sont comme engourdis, cela en devient presque « douloureux »… Il va falloir que je me renseigne à ce sujet.

Le retour se fait par Charmont, Banthelu, Gandancourt. Le vent nous est plus que défavorable et nous devons appuyer de plus en plus fort sur les pédales pour avancer, c’est usant. On s’efforce de rouler avec beaucoup de régularité.

En parlant entre nous, le fait que le vent soit de face n’est pas forcément le plus pénible. Ce qui est vraiment embêtant c’est le bourdonnement qui ne nous quitte pas et qui nous saoûle.

Ça tire un peu les cuisses, je commence à ne plus avoir de jus. Je suis conscient que le vent me gave à un point que beaucoup de personne ne peuvent imaginer, j’en suis au point où l’on finit au moral, comme on dit… Ce qui veut que c’est le cerveau qui prend le relais, qui se verrouille pour ne plus écouter les douleurs, etc…

La portion pénible est à portée de roues, Osny puis Pontoise et Saint-Ouen-l’Aumône, avec sa montée entrecoupée d’un joli feu rouge. On passe tranquillement en parlant de choses et d’autres pour éviter de penser au vent.

Pierrelaye et sa magnifique Chaussée Jules César qui dure un moment jusqu’à Ermont. Toujours vent de face, on n’a vraiment pas de bol depuis le 1er Janvier.

On bouclera la sortie avec un honorable 25,83km/h de moyenne…