101,12 km – 3:52:48 – 26,1km/h de moyenne – D+ 776m

TeamGS1« On ne change pas une équipe qui gagne » dit le dicton. Cette citation vaut pour beaucoup de chose mais elle s’applique aussi bien à la Team GS qu’au fait que nous avons une nouvelle fois pris notre fidèle El Dobloche pour nous emmener jusqu’à notre CZ (Cycling Zone, on ne se refait pas, mon passé de soldat resurgit souvent comme un diable sort de sa boite…).

Pour cette dernière sortie du mois de Février, nous avons jeté notre dévolu sur Hérouville, charmant village du Val d’Oise (bien connu des cyclos, n’est-ce pas Gérard!) situé à quelques kilomètres au nord d’Auvers-sur-Oise. Certes, cela nous fait économiser la circulation plus qu’ennuyeuse des premiers kilomètres mais cela nous ajoute une difficulté en plus en fin de parcours: la côte du Château… et après une centaine de bornes, ça risque de faire mal aux guiboles.

Bref. Donc, comme avoué à demi mots, notre sortie totalisera un peu plus de 101km au compteur, ce qui sera le premier 100 de l’année. Belle performance car en comparaison de l’année dernière, le premier fut fait vers le mois d’Avril/Mai. Nous sommes donc un peu en avance par rapport à 2013, ce qui nous fait dire que nous allons réaliser quelques belles choses cette année. 2014 sera cyclo ou ne sera pas…

Avant d’entamer le récit à proprement parlé, la journée du 23/02/14 sera l’occasion pour nous de tester plusieurs choses. Pour François, il testera une combine/astuce qu’on vous donnera dans une rubrique « Tips/Astuces » qui consiste à mettre du charterton en guise de fond jante. Pour ma part, ça sera le test grandeur nature de ma nouvelle paire de lunette à ma vue: les DEMETZ Fabled (article à venir, je pense, enfin si ça peut vous intéresser).

Alors Go, Go, Go (comme le dise les largueurs à la porte du transal quand les paras s’élancent!!

Départ donc d’Hérouville, avec un vent qui souffle assez fort (30-35 km/h) et une route qui part direct dans le Véxin, la D79 en direction de Livilliers. C’est l’échauffement et on tourne les jambes, on n’hésite pas à monter les dents des pignons pour pédaler en douceur.

Après Livilliers, c’est Génicourt mais la différence sera de prendre à droite sur la « Rue des Morvilliers » afin d’éviter une portion de la D925 sur laquelle les voitures roulent vite et fort. Au bout de cette rue, on prendra à gauche sur la D22 pour arriver au rond-point qui coupe cette même D925.

Et on continue tout droit sur la D22 en direction de Boissy-L’Ailerie. Puis arriveront dans la foulée Montgeroult et Ableiges (connue pour son golf). Et la D28…

Précisons que nous sommes dans une forme olympique mais que le vent souffle fort, ça tourne mais on ne force pas.

Point matériel. Mes lunettes sont au top. Plus de vent qui passe sur le côtés, c’est super appréciable et les verres polarisants sont vraiment efficaces. Apparemment, pour François, tout va bien aussi, au niveau du fond de jante…

La route se poursuit sur la D66 vers Us, Gouzangrez jusqu’au croisement avec la D14 (encore une grande route qui va jusqu’en Normandie). On l’a traverse en douceur et en sécurité puis on part sur Avernes et par la suite vers Gandancourt. On rejoindra le village de Wy-dit-Joli-Village sans trop de problème, les jambes sont bonnes, le souffle aussi. Bref on est « happy »…

Les routes que nous empruntons nous sont connues, bien évidemment, mais pas par coeur, nous avons dû y passer une ou deux fois maximum. La portion de route de Wy-dit-Joli-Village jusqu’à Charmont et la D983 est très roulante avec un faux plat descendant et nous, en plus, on a le vent de trois-quart arrière, ça roule entre 37 et 42 km/h en instantanée.

Sur la D983, on fait attention et on part à droite en direction de Magny-en-Vexin.

Point de situation:

Rappelons le, pour ceux qui nous suivent (par la lecture) et qui ne connaissent pas le Vexin que celui-ci possède une « double-face »: une partie accidentée et une partie plane (de chez plane de chez plane), avec aucune protection contre le vent.

La Sortie de Magny-en-Vexin se fait par la D174 vers le Nord-Ouest, jolie route qui passe par Nucourt, Bouconvillers puis Lavilletertre par la D536.

Nous arrivons à ce moment, dans notre endroit maudit… Chaque cycliste a son endroit qu’il maudit juste parce que c’est toujours précisément là que plus rien de va ou que les souvenirs ne sont pas très bons. Et bien nous, notre endroit maudit, c’est Monneville. On craque toujours à cet endroit, soit François n’a plus de jus, soit c’est moi qui suit dans le rouge.

On quitte Moneville par la D508 qui passe par Neuville-Bosc et Hénonville, ca roule pas trop mal mais la route est un enchainement de petites bosses. Ca monte et ca descend, c’est assez casse-pattes.

Arrivés à la sortie d’Hénonville, nous partons sur la droite (D105) en direction d’Amblainville. On reconnait les routes, elles nous sont familières puis en plus ça roule bien. On bifurque quelques kilomètres après Amblainville sur la D609 qui passe au-dessus de l’A16. Et vlan, on continue sur Esches, Fosse et Belle-Eglise par la D923. On recoupera l’A16 un petit peu plus loin pour attaquer une belle montée sympathique que nous prendrons en douceur car nous gardons à l’esprit le fait que les derniers kilomètres du parcours ne seront que de la montée…

Attention car a ce moment, le parcours passe par un bout de départementale très fréquentée où les voitures vont vites. On la quitte rapidement pour revenir vers Champagne-sur-Oise.

Et à ce moment précis, on va faire quelque chose que les cyclotouristes ne pensent pas à faire: prendre des relais. De Champagne-sur-Oise jusqu’à Parmain, nous allons enchainer les relais. Courts mais appuyés… L’homme de tête maintient le rythme puis se dégage sur la gauche et relâche son effort pour laisser passer son compagnon et ainsi de suite.

Nous avons, aujourd’hui, vu l’utilité du relais. Une fois que le second est passé devant, on prend vraiment un temps de repos. Ca aspire tellement que par moment on est obligé de freiner sinon on percute le gars devant. On sent beaucoup moins le vent.
Sur cette portion, on a dû rouler entre 32 et 36 km/h en permanence.

Puis l’effort est relâché à Parmain où un beau raidard nous attend en face de la Gare… Chaîne à gauche et ça passe. On roule détendu jusuq’à Auvers-sur-Oise pour attaquer tranquillement la dernière difficulté de la journée.

Nous étions à 26,4km/h de moyenne en bas de la côte et l’objectif inavoué mais surtout inavouable était d’arriver à Hérouville au dessus des 26km/h de moyenne.

La côte passe bien, en tout cas, la première partie. Puis arrive la seconde partie, avec ce foutu rond-point au milieu qui vous casse le rythme pour ré-enchaîner sur un bon faux plat montant.

Heureusement, une fois sur le haut du plateau, le vent souffle dans le dos et nous rallions le parking et notre El Dobloche national sans trop forcer.

Et au final, objectif validé… 26,06km/h de moyenne à l’arrivée.

Le temps de prendre un bon café assis au cul d’El Dobloche en admirant le soleil se couchant sur le Vexin avant de rentrer prendre la douche.

Une belle sortie, éprouvante mais qu’est-ce que c’est bon d’avoir bouclé le premier 100km de l’année à une vitesse moyenne jamais atteinte…

Que fera-t-on pour la prochaine…