08/03/2015 – V’là le printemps…

Nous vous prions de bien vouloir excuser notre retard de publication mais le professionnel prenant parfois le pas sur le personnel, nous avons manquer de temps pour rédiger l’article

108,7km – 4:28:43 – 24,3km/h moyenne – 1126m D+

08/03/2015En voilà une belle journée pour rouler: soleil et température supérieure à la moyenne de saison (merci Météo France!)… Qu’à cela ne tienne, la sortie de dimanche s’annonce donc sous les meilleurs hospices possibles.

Exit le cuissard long doublé pour le froid, François a opté pour le cuissard court et votre serviteur, pour un corsaire… Et oui, à mon grand âge, il faut protéger les articulations. Pour le haut du corps, nous aurons choisis tous les deux de porter un sous-pull technique à manches longues sous le maillot traditionnel.

Cela fait du bien de pourvoir se mettre un peu à l’air surtout que le temps a l’air de se maintenir.

Revenons en à nos moutons… Notre objectif de 150km en une sortie, première mondiale pour nous, se rapproche à grand pas et même si nous savons que de toutes manières, nous allons ramasser mieux s’entrainer pour éviter le pire.

Nous partons donc pour 108km sur un parcours connu et déjà fait en août 2013 qui nous mènera jusque poins dans le Vexin aux confluents du Val d’Oise et des Yvelines.

La Chaussée Jules César nous accueille pour nos premiers tour de roues que nous décidons de faire en fréquence. Le développement est faible, les jambes moulinent car nous n’avons pas envie de réitérer les déconvenues d’il y a quinze jours. Aujourd’hui, on VEUT prendre du plaisir à rouler.

Traversée du Plessis-Bouchard, de Beauchamp (et son marché) puis de Pierrelaye avant d’attaquer la route pour Conflans-Sainte-Honorine. Cette portion du parcours est toujours un peu pénible à cause du grand nombre de voiture qui y passe. Malheureusement en région parisienne, pour aller dans la campagne, il faut d’abord sortir de la ville et donc se coltiner les voitures. Comme ça roule beaucoup autour de nous, nous roulons vraiment en cadence pour ne pas se tuer les jambes.

Les sensations sont d’emblée meilleures que la dernière fois et le soleil n’y est pas pour rien. C’est le constat que nous faisons. On se sent mieux, plus droit sur le vélo, moins ramassés, on respire à pleins poumons (des gaz d’échappement pour le moment!!). Bref.

Arrivés à Jouy-Le-Moutier, nous prenons la direction de Vauréal et de Courdimanche avec leur lot de petites montées bien tassées mais nombreuses. C’est court, ça monte et c’est intense, au point de terminer notre échauffement. Nous sommes en légère sudation et honnêtement, ça fait du bien.

Nous partons en direction de Sagy par la D81. François roule tranquille car il essaye de gérer son effort et c’est une excellente chose. Tellement excellente qu’il arrive à tempérer mes ardeurs quand je commence à rouler et à partir devant. Cela me permet de ralentir et de baisser le cardio.

Seraincourt, Brueil en Vexin pour rouler vers Villiers-en-Arthies, village bien connu des routiers qui font l’aller-retour La Roche Guyon. Si il est des jours où les jambes sont bonnes, il a l’air d’être celui-ci mais point trop n’en faut car la boucle est loin d’être bouclée… On doit en garder sous la pédale et à ce jeux François est plutôt bon. On roule à bonne allure en se répétant que « de toute manière, la vitesse moyenne augmentera d’elle-même ». Ah oui, autre point important dont nous n’avons pas encore parlé: le vent. Il n’est pas très présent mais on le sent un peu.

A la sortie de Villers-en-Arthies, nous prenons dans la forêt, à ce moment le vent se cache et le froid se fait sentir mais pour seulement quelques instants puisque à l’arrivée dans Maudétour-en-Vexin, nous sommes accueillis à nouveau par le soleil. Ca fait beaucoup de bien, au corps et au moral aussi.

La route du retour est extrêmement classique pour ceux qui sont habitués à cette région: Arthies puis la D159 jusqu’à Wy-dit-Joli-Village. Puis Avernes et Vigny avec sa jolie côte à 6-7% en lacet qui nous mène au croisement de la D14. François la monte en douceur et pour ma part, les jambes déroulent donc je roule à mon rythme un peu en avant de mon binôme. Nous nous rejoignons en haut de la montée pour tirer un gros braquet sur la partie descendante de la D169 vers Us puis Ableiges.

Arrivés à Montgeroult, François se souvient du parcours et de la suite… Un raidard à 12% nous attends à quelques kilomètres… Il se situe rue de la Justice à Osny. François le monte dans la lancée, quasi en force. Je peine pour le monter car j’ai été pris de court pour le passage du 34 dents… Enfin, pas grave on arrive en haut et François me dit « je crois que je suis parti un peu fort ». Meuh noooooon….

Sur les bord de l’Oise, à Pontoise, nous tirons sur la gauche (D4) en direction d’Auvers-sur-Oise. Bien réglés l’un sur l’autre, les relais déroulent et la vitesse est significative: entre 32 et 36km/h sans forcer. Nous nous forçons à faire ces relais car pour notre défi des 150km le 28 mars, il faudra se forcer à les prendre pour éviter la fatigues.

Auvers sur Oise est vite rejoint. Vient alors Méry-sur-Oise et sa montée qui se passe tranquillement et plutôt sereinement.

Au final, à l’arrivée, ce sera 108km à 24,3km/h de moyenne.

Donc je pense que « pour progresser (un peu!!), il faut ramasser » 😉

Tracé du parcours

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  1. Pour les longues distances (> 120kms), surtout les premières fois, il faut faire abstraction de la moyenne, le but étant de faire la distance dans un 1er temps (et en y prenant plaisir !) et choisir un but (lieu à découvrir, quelqu’un à aller voir, …)

    Le 28 mars, pensez que certains feront un 300 « montagneux » !!, d’ailleurs j’irai sans doute faire un bout de route avec eux selon météo/horaires de passages, car ils partent très tôt

    • FG

      Le but pour nous c’est de passer devant la maison d’un pote et de lui faire un petit pied de nez genre « Selfie devant chez lui » pour se marrer. Il me tarde de voir ce que je disais us sur une distance qu’on a jamais faite. A+

  2. Voui, comme le dis Alex, peu importe la vitesse ! Pour terminer un premier gros parcours (150km.. .par exemple 😉 ) mieux vaut partir tôt le matin, ne pas regarder le compteur, et prévoir que ça prendra toute la journée…. ça défile beaucoup mieux comme ça. Sans pression 🙂

    • Merci à Baptiste et à Alex pour leurs conseils avisés, on reconnait les experts en la matière.
      Je pense que pour 2015, je vais délaisser la vitesse moyenne… et faire du vélo plaisir ! Après tout nous ne faisons ni compétition, ni CLM.

    • FG

      Merci Baptiste. Oui effectivement on partira tôt le matin et on montera en puissance régulièrement pour se chauffer. Pour ma part le compteur est souvent bloqué sur la âge navigation sans aucune autre induction (j’ai juste la cadence de pédalage). C’est vrai qu’au final on accordé beaucoup d’importance à la moyenne alors qu’au final on n’est pas pressé 😉

      • Pour les longues distances, au début, c’est surtout de savoir comment va réagir ton corps sur la longue distance et selon les difficultés (températures, vent, dénivelé, fatigue, ..)
        Une fois que tu vois comment la « machine » fonctionne et ce qu’elle a besoin au bon moment, là tu peux retravailler la moyenne

        • FG

          Hello Alex. Tu as raison sur toute la ligne. L’apprentissage de ses ressentis sur le vélo est très important. On verra bien ce que cela va donner même si je t’avoue que la météo annonce un vent à 50km/h en rafale… On va faire un point vendredi pour savoir si on reporte ou pas…

          La moyenne est assez subjective quand même, quand on y pense. C’est vrai que monter sur le vélo, c’est faire du sport et qu’il est satisfaisant de voir que l’on roule « vite » mais au final, est-ce que pour nous, amateur, c’est si important que ça? 😉

  3. franco

    je rejoins mes 2 compères bien sur ,sur l’analyse et surtout sur la moyenne qui a mon sens ne veux absolument rien dire ,si tu y rajoute les circonstances de ta balade (dénivelé,vent,seul ou plusieur, ect ect ect…)
    bon en attendant ça y est vous avez dépaillé les cardons,ha ha dans le jargon grenoblois vous avez sorties les jambes ,hum ça sent bon les beaux jours tout ça ,et l’envie de parcourir de grands espaces ,c’est bon tout ça!!!!!

    • FG

      Ah mon Franco, quel plaisir de te lire. Il est vrai que parfois (je parle en mon nom exclusivement, je ne me permets pas d’inclure François dans mes paroles!) je roule souvent « au compteur » dans l’espoir de faire une belle moyenne. C’est souvent un de mes buts ultimes, quand je peux rouler, je roule.

      Je me doute que ce n’est pas la meilleur méthode, c’est sûr. Et allez pour 2015, je vais essayer de me calmer… avec l’aide de mon binôme, bien entendu 😉

      Oui on a dépaillé les cardons 😀 elle est énorme cette expression, je la garde sous le coude hahahaha.

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