[Test] Chaussures SPIUK 15R

Un peu d’histoire

Oui, nous voyons à quoi vous pensez ! Pour tout vous dire, non, il ne s’agit ni du nom d’un nouveau satellite russe ni du nom du prochain James Bond.

SPIUK est une marque récente d’article pour cyclistes : chaussures, casques, etc… Récente car cette société a été lancée il y a 20 ans par des passionnés souhaitant mettre les évolutions techniques du matériel cycliste à portée de toutes les bourses.

En gros, SPIUK se veut un peu le Robin des Bois de l’équipement sportif sauf qu’au lieu de voler aux riches pour donner aux pauvres, elle met des équipements de qualités à des prix plus qu’intéressants.

Déballage de l’emballage…

Hormis une boite tout à fait « ordinaire », terme qui dans notre bouche n’a rien de péjoratif, ce qui se trouve à l’intérieur permet de se rendre compte des aspirations de la marque.

Vous trouverez donc, dans l’ordre d’apparition :

  • Une paire de chaussures,
  • Une notice d’utilisation,
  • Une sangle micrométrique de rechange,
  • Deux paires de semelles : une été et une autre hiver (plus épaise).

Techniquement parlant…

Aspect extérieur… et intérieur…

Le modèle testé ici est le modèle 15R qui, en langage fabriquant, signifie « modèle n°15 Route ». Une variante est disponible dans ce modèle, le 15RC, avec une semelle externe en carbone, plus rigide mais là, on n’est plus dans la même gamme de prix. Nous resterons donc concentrés sur les 15R.

D’extérieur, elles sont plutôt sympathiques ses SPIUK avec leur aspect vernis et le gros « 15 » gravé sur les flancs et sachez qu’elles existent en trois coloris : noir vernis, blanc et rouge (pour les couleurs dominantes). Nous avons optés pour les noires peut-être moins salissantes que les autres coloris.

L’intégralité de la tige (partie extérieure qui compose le « chausson ») est perforé ce qui permet à nos petits pieds délicats de respirer parfaitement par des chaleurs importantes mais aussi sous les sur-chaussures.

L’intérieur, rouge, de la chaussure est en tissu très agréable à porter. Moelleux et confortable, il maintient le pied sans l’étouffer, point important sur des longues distances.

La languette est d’une finesse incroyable avec un doublage un peu plus rembourré sur le coup de pied. Nous verrons plus tard dans le test l’importance de cette finesse.

Mode de serrage

Voilà où SPIUK impressionne. Pour le prix d’achat de la paire de chaussures, nous disposons ici d’une paire avec un double mode de serrage, disponible normalement sur des chaussures d’un segment plus « haut de gamme ».

En effet, la SPIUK 15R dispose d’une sangle micrométrique (à cran) sur le haut de la tige et d’un serrage type « boa » sur l’ensemble du coup-de-pied.

C’est de celui-ci dont nous avons été particulièrement bluffés. Un petit rappel en passant, pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur les chaussures de vélo, nous vous conseillons de lire l’article que nous leur avons dédiées et qui traitent le sujet en termes généraux : Choisir ses chaussures de vélo.

Le serrage Boa est souple et consistant à la fois ce qui permet une bonne répartition de celui-ci sur l’ensemble du pied. L’avantage étant que si le serrage est réparti de façon égale sur le pied alors il n’y aura que peu de risque d’engourdissement, etc… qui toutefois pourraient se régler par un desserrage en roulant de la tension du fil. Autre avantage des boas…

Un petit passage rapide par les crans micrométriques. La finesse de la languette prend ici tout son sens. Le serrage est agréable et sensible. Rien à redire de ce côté là.

Et la semelle alors ?!!

Pour être francs et honnêtes, c’est de ce côté que SPIUK a réussi à faire baisser le tarif.

La semelle extérieure de la 15R est en polyamide et fibre de verre ce qui la rend moins rigide que le carbone mais toute aussi résistante. De toute manière, à la TEAM GS, nous ne sommes pas des coureurs pro-tour et nous privilégions le confort au rendement. Le tout étant de trouver chaussures à son pied…

Deux renforts viennent se greffer à l’avant et à l’arrière au cas où vous devriez marché un peu avec. Assez résistants, ces inserts ne sont tout de même pas faits pour marcher 15 bornes sous réserve de les voir fondre comme neige au soleil.

Pas d’inquiétude non plus du côté des cales, il y en a pour tous les goûts. Look, Time, etc… pourront s’adapter dessus au moyen des orifices de serrage des cales.

Qui dit semelle extérieure, dit semelle intérieure aussi… Et là encore, ils font fort… Deux paires de semelles internes pour le même tarif, c’est royal. Une verte anis pour l’été et une rouge pour l’hiver. La différence se situant sur l’épaisseur et donc du bouchage des orifices de ventilation de la chaussure.

Attention… Spécificité de la 15R

Comme le disait une pub pour une célèbre marque de voiture : « Elle a tout d’une grande ».

Et oui, l’innovation et spécificité de cette 15R réside dans le fait que SPIUK permet de mettre en application « chaussure à son pied ». Roulement de tambour…

La 15R est thermo-formable et oui, vous avez bien lu… Ce mot barbare veut juste dire qu’après un passage de 15 minutes dans votre four chauffé à 60°C, vous pouvez les chausser et les garder aux pieds 20 minutes afin qu’elles prennent la forme de ceux-ci.

Nous ne pourrons malheureusement pas vous en parler ici car nous n’avons pas essayé, non pas par peur mais tout simplement qu’elles sont agréables telles quelles.

Si un lecteur a déjà procédé au thermo-formage de cette paire qu’il nous envoie ses commentaires et son vécu, nous le publierons avec plaisir.

Test sur route après 4 mois d’essai

Après avoir parcouru un certain nombre de kilomètres avec cette paire de chaussures, nous pouvons émettre un avis objectif.

Le cahier des charges était simple :

  • Chaussure peu étroite en largeur (car pied qui avaient tendances à gonfler),
  • Serrage boa (pour l’uniformité),
  • Prix abordable

Et bien, c’est gagné. Les problèmes liés aux pieds qui gonflent et qui provoquaient donc des engourdissements pénibles se sont éloignés. Le serrage beaucoup plus uniforme sur le pied permet un maintien efficace et discret, qui peut être réglé en pleine route sans déchausser. C’est appréciable aussi.
La semelle « été » (verte) se révèle toute aussi efficace pour l’aération : pas d’humidité trop pressante dans la chaussure avec pour effet des doigts de pied qui ressemblent à un pruneau d’Agen…

La fixation des cales est impeccable et rapide. On notera toutefois l’absence de repère de cale qui vous oblige à mesurer sur vos anciennes chaussures les distances. Rien de bien gênant non plus, me direz vous.

Conclusion

Le prix public constaté de 120€ est un des premiers moteurs de séduction quand on voit l’équipement pour ce tarif alors on s’aperçoit que le rapport qualité/prix est indéniable.

Oui, bien sûr, il y a mieux… mais peut-être plus cher. Pour les amateurs que nous sommes, cette paire est bien suffisante : robuste, confortable, abordable. Vous aurez donc compris qu’elles nous ont conquis.

 

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  1. gaborit

    je viens de les acheter et de les essayer sans les avoir passes au four. je suis super bien. j’ais pris du 43 au lieu du 42,mes dernieres chaussures etaient des spe et j’etais serre en été. une super aeration,et en plus elles sont chouettes en blanc et beaucoup moins cheres que d’autres modeles.

    • FG

      Pour être franc, j’avais le même soucis (pieds serrés l’été et même l’hiver) et c’est pour cela que je cherchais des serrages boa.

      Pour le prix c’est vrai également qu’il est assez intéressant comparé à d’autres marques.

      Merci beaucoup pour votre commentaire et à bientôt sur teamgs.fr 🙂

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