19/04/2015 – L’Oise, son colza, ses plaines et ses rafales de vent!

190,7km (euh 109,7 km) – 4:12:46 – 1092m D+ – 25,92 km/h moyenne

Tout sourire

Le binôme tout sourire

Du soleil, des températures qui remontent et une après-midi de libre, la recette parfaite pour une sortie vélo bien dosée qui prendra la forme d’une boucle de 109 km sur les routes de l’Oise.

Le départ étant fixé à 14h00 à cause d’un emploi du temps un peu chargé ce week-end, je rejoins François devant chez lui pour partir en direction de Pierrelaye via notre Chaussée Jules César préférée. Première observation, c’est bien les vacances en région parisienne: moins de voitures et plus de familles en ballade.

Même si la volonté de ne pas envoyer le bouzin dès le départ était forte, nous n’avons pu nous empêcher et très rapidement la cadence commence à monter dans les tours. Heureusement, la route est plate et nous la connaissons par coeur.

Arrivés à Pierrelaye, nous devons rejoindre la grande D14 mais je ne sais pas ce que j’ai fait, le tracé emprunte un passage souterrain pour traverser la voie ferrée. La descente vers le souterrain est, comme souvent, très étroite avec des lacets très serrés où il faut faire attention de ne pas tomber.

Une fois remontés de l’autre côté, nous passons un cyclo qui rentre chez lui et nous lui disons bonjour. Réponse de sa part, puis hop, nous tournons à droite pour prendre la D14.

Cette route est une départementale très roulante et où les voitures roulent très fort. Nous sommes concentrés, nous roulons en relais et c’est alors que le cyclo qui rentrait chez lui tout à l’heure, nous double… Je n’ai pas compris pourquoi… Voulait-il nous mettre un coup de stress? Mystère… Il aura donc roulé avec nous durant… 5 min pour repartir vers chez lui.

Nous prenons la direction de Saint-Ouen-l’Aumône puis de Pontoise après être passés au-dessus de l’Oise, si brillante en ces jours de soleil.

Cette partie là, nous la connaissons mais dans l’autre sens et ce sera pour nous une nouveauté, l’année 2015 étant riche en nouvelles routes découvertes.

Nous longeons alors la Viosne par la D92 où le rythme s’est intensifié. François qui a pris le relais, a les mains dans le cintre et appuie fort sur les pédales. Ca tourne entre 32 et 36 km/h en instantané.

Une vrai fusée!

Même si nous sommes conscient que le plus dur reste à venir, nous restons sur cette cadence qui a l’air, pour le moment, de nous convenir. Et puis, pour progresser, ne faut-il pas ramasser? (de temps en temps).

Nous atteignons alors assez rapidement Boissy-L’Ailerie puis encore après Courcelles-sur-Viosne puis Ableiges toujours par la D92.

Première petite grimpette sous le soleil et les 20°C à la sortie d’Ableiges pour ensuite prendre sur notre gauche la rue de la Chaussée Jules César (tien, tiens, encore lui…) pour rejoindre Santeuil et la D51.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à ce moment, même si la vitesse est toujours aussi rapide, nous attaquons une région casse-patte faite de montées et de descentes pas nécessairement pentues mais assez nombreuses pour casser le rythme.

Première erreur de guidage, à la sortie de Santeuil, le GPS « oublie » de nous donner la direction et nous commençons à grimper lorsque le bip de « Hors Parcours » retenti. Hop, re-descente puis récupération de la rue des Sources.

Magnifique petite route par son paysage, elle ne l’est plus lorsqu’on regarde le revêtement. Trous, nid de poules et compagnie. Malgré ça, nous restons sur un bon rythme et profitons du paysage.

Brignancourt… Chars… Deuxième grimpette mais plus forte celle-ci. Ca passe bien et nous arrivons sur un petit plateau où nous ressentons un truc très désagréable: le vent.

Car nous n’en avions pas parlé mais il était bien présent. Sauf que là, on l’a en pleine poire. Et puis, ce n’est pas une petite bise, ça souffle en continu et avec des rafales que nous estimons entre 35-40km/h.

Nous continuons notre chemin vers Lavilletertre à travers les plaine avec le vent de 3/4 face sur notre droite. C’est usant et ça fait chauffer les cuisses.

Arrivé à Lavilletertre, bifurcation à droite direction Monneville. Et là c’est le drame… Vent plein face, rafales abominables et surtout aucun abris. Passage du 34 dents car sinon on a l’impression de forcer comme des mulets. Pour vous donner une idée, sur le plat (0,2% de pente) on roule à 20km/h et on zigzag comme des fous.

Arrivé à Moneville, c’est pas fini et loin de là. On emprunte la D3, toujours face au vent, la prise de relais est obligatoire car nous ne sommes pas encore à la moitié du parcours que nous sentons déjà les cuisses en carton… Descente sur Neuvilette, beau revêtement, allez on se lâche un peu, histoire d’en profiter quand même. François part devant, comme une balle, sauf que c’est moi qui ait la carte donc arrivé au premier croisement, il ne part pas du bon côté car quand j’ai hurlé :  « C’est à gauche! » il a compris « C’essstttt auuuu aaaaagggg » . Bref, il a rien capté quoi… Grand moment de rigolade.

Vent acte 2. On roule toujours sur la D3 face au vent et croyez-moi ça tire sérieusement. Passage par Fleury et Fresne-Léguillon par la D35 qui nous quitterons pour entrer de Senots avec le vent dans le dos. Ouf! Ca fait du bien quand ça s’arrête.

Les Zombres

Nous allons récupérer la D923 avec le vent dans le dos et nous comprenons vite pourquoi nous n’avancions pas toute à l’heure. Car là, sans forcer, on roule à 45km/h sur le plat. Sacré farceur ce vent.

GPS de *$£`ù%!!

Nous contournons alors Villeneuve-les-Sablons par D205 sur laquelle le rythme reste très soutenu puis arrivés au 65ème kilomètre à un rond-point, le Garmin s’éteint tout seul, comme ça, sans rien dire… Nous nous arrêtons pour voir ce qu’il se passe. Je relance le Edge, il repart mais zou, s’éteint à nouveau… Incompréhensible.

On m’écoute pas de métal mais ça c’est spéciale dédicace…

Nous décidons alors de reprendre la route. A peine fait 500m, je décide de rallumer le GPS et là, il re-fonctionne!!! C’est le rond-point d’Amblainville qui ne doit pas lui plaire sauf que moi j’ai perdu toutes les données du début de parcours. Quelle vacherie!

Bref, reprise de la route, les jambes tirent beaucoup bien que le vent soit toujours favorable.

Selfie de moitié de binôme

La D105 nous emmène droit sur Chambly que nous gagnerons très rapidement, tellement le rythme imprimé par François devant est élevé. Il envoie du très gros aujourd’hui, le binôme.

La traversée de Chambly est, comme à son habitude, nulle. Voitures, piéton, zone industrielle. Un paysage de rêve, quoi.

Et il en sera de même pour la traversée de Persan et Beaumont-sur-Oise. Sauf que là nous attaquons une autre grimpette, plus pentue celle-ci (7%). Début sur la plaque, puis passage du 34 dents pour ne pas forcer car il nous reste une surprise de taille.

L’autre moitié de binôme

Passage à proximité de Mours, traversé de L’Isle-Adam où cette fois, j’ai pris le relai et m’astreins à entretenir le rythme. Ca roule toujours vers les 32km/h pour arriver à Mériel, où nous relâchons un peu l’effort. Je vous explique pourquoi.

François juste avant de partir faire notre sortie m’a demandé de modifier la fin du parcours pour ne pas prendre la côte de Méry sur Oise et surtout pour éviter la route infernale sur laquelle elle se trouve. Il souhaite donc rentrer par les hauteurs de Saint-Prix.

Sauf que pour faire cela, ça grimpe et ça grimpe même fort. Je crois que le gros du dénivelé de cette sortie se situe sur les 10 derniers kilomètres.

Revenons à nous moutons! Arrivés à Mériel, nous prenons la D9 puis la D1 pour aller vers Villiers-Adam. Ca grimpe dès le virage à gauche et sur 3,3 km. Ce n’est pas forcément exceptionnel pour les montagnards mais par chez nous, c’est assez efficace, si vous voyez ce que je veux dire..

Tracé montée de Mériel

Dès le départ, on y trouve une portion qui avoisine les 11% puis le reste est assez constant. D’après IBP Index, la moyenne tourne aux alentours de 5,63%

Récupération de la D44 avec le vent de 3/4 gauche devant pour rejoindre Chauvry. Et là on attaque le gros. Une belle montée qui en sont milieu nous fait prendre du 10% et qui nous mènera à la descente de « Cuvetta della Muerte », que déteste François (et moi aussi, un peu) pour remonter sur du quasi 9%. Le problème dans cet enchainement, c’est le changement de rythme. C’est épuisant.

Côte de Chauvry

Nous nous retrouvons alors sur le plateau de la Forêt de Montmorency où nous roulons un peu plus « tranquillement » jusqu’à descendre sur notre sympathique village de Saint-Prix par la descente (ou la montée, ça dépend d’où on vient!) du Château d’eau qui culmine à 16-17%.

Arrivés, les jambes en cartons, nous avons quand même bien envoyé. Car s’il est très sympa de rouler peinard, il est aussi intéressant de se faire « mal » mais à la Team GS même quand on se fait mal, on rigole et on plaisante car avant tout, c’est pour le plaisir.

Tracé du Parcours

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12 Commentaires

  1. franco

    bien joué ! mais la je devine l’idée qui germe derriere la tête en titrant 190 kms ,un labssus révélateur …
    a le vent quel vacherie ,vous êtes bien servi aussi de ce côté me semble t’il ,grande forme pour François j’observe ,contrairement a ton GPS qui te joue des tours Martine m’en avait offert un pour noel l’edge 810 je l’est renvoyé trop compliqué pour ma pomme
    @+++

    • FG

      Salut mon Franco. Merci pour l’erreur, j’avais relu 3 fois mais j’avais pas fait gaffe à celle-ci hahahaha J’ai modifié mais sans effacer car les autres n’auraient pas compris le sens du commentaire 😉 C’est sûrement un lapsus révélateur car nous pensons à élever la distance mais attention n’allons pas trop vite en besogne.
      François était effectivement en forme mais lui, il a une dent de plus dans les montée (25 contre 23 pour moi). Hahahahaha l’excuse pourrie! 🙂
      Pour le Edge 810, tu aurais dû le conserver et j’aurai pu te montrer car au final, ce n’est pas très compliqué. Enfin, si un jour tu en as un autre, n’hésites pas, ce sera avec plaisir.
      Bonne route pour cette semaine
      A+++++++

  2. franco

    ha 25 bien sur ça aide et si je te disais que sur le bianchi j’ai le 34/30 et crois moi ,ça aide encore mieux mes mollets de coqs ,que veux tu il faut compenser le manque de puissances ,par la mecanique ,et nous ici nous en avons besoin ,enfin nous !! moi tout au moins ,j’avais longtemps hésité a passer en compact ,et la j’ai trouvé le bon compromis ,
    bonne semaine a toi …

    • FG

      Je voulais passer au 12/28 ou 13/28 mais je me tâte. En revanche il me semble qu’il faille un dérailleur à chape longue pour le 34/30. Mais c’est intéressant de savoir que c’est possible. Merci beaucoup Franco 🙂

  3. Amusant, j’ai aujourd’hui fait une partie de votre circuit dans le même sens 🙂
    Le vent est effectivement taquin chez nous. Plus calme aujourd’hui, sauf quand on est limite Oise/Val d’Oise vers Henonville, Amblainville, mais je crois que là haut j’en ai toujours eu 🙂
    La D105… je ne sais pas le dimanche après midi, mais là il y avait de la circulation, et ça roule vite… heureusement j’avais planifié de la quitter au Ménillet

    • FG

      On va bien finir par se croiser un jour Gérard 🙂 oui il n’y avait pas beaucoup de voiture hier mais le peu roulait vite quand même.
      Par chez bous, il y aura toujours du vent et il ne faut jamais parié qu’on l’aura dans le dos sur le retour car il a tendance à tourner vite fait bien fait hahahahaha

  4. franco

    Pour la chape j’ai racheté un dérailleur chape longue effectivement au cas ou je repasserais en triple ce qui est fort improbable ,mais pour m’y être penché dessus il me semble que tu passe aussi avec une chape courte..

    • FG

      Merci de ta réponse Franco. Il me semblait aussi que c’était possible avec la chape courte mais il doit y avoir le réglage de hauter du dérailleur à faire pour que le galet supérieur du dérailleur ne touche pas le pignon de 30.
      Mais j’en parlais avec François qui avait acheté un 12-30, mais lui n’avait pas pu la monter à cause justement de ce problème (galet qui touchait le pignon).
      EN tout, je vais me pencher dessus rapidement car je vais devoir investir dans une cassette et une chaine alors autant le faire en même temps 😉

  5. ah le vent que du bonheur ! zut j’ai cru que vous aviez fait 190 bornes…vous me direz autant passer les 200 ! mais bon j’espère qu’a ce moment là le GPS ne tombera pas en panne ! faites comme les motards, pour communiquer entre vous mettez des écouteurs !

    • FG

      Salut Eric. Excuse moi d’avoir tardé à répondre. Oui j’ai fait une petite faute de frappe (ou un lapsus!)… Mais pour le 190 bornes, on n’est pas encore prêts hahahaha…
      Tu sais que pour les écouteurs on a pensé à investir dans le système Cardo BKH-1… Apparemment c’est vraiment pas mal du tout et c’est assez fiable. 🙂
      J’espère que ton dos va mieux 😉

  6. Chouette sortie, on sent que la forme est là car vous faites +100km, dans des conditions de vent, en mettant le rythme, et malgré tout ça déconne sévère. La team GS est en bonne forme, qu’on s’le dise 🙂
    Je rejoins la discussion avec Franco… moi sur le Spe j’ai 34*30 en compact, et sur le Scott 30*28 en triple. Bah ouais quoi, faut savoir démultiplier 😉
    Chouettes photos notamment de ce chateau. C’est ce que j’aime dans votre coin, les vieilles pierres! Ma mère est originaire de Pierrefonds… je sais que c’est pas la porte à côté pour vous, mais leur chateau… voila de belles pierres que j’aimerais un jour mettre en photo sur mon blog 🙂

    • FG

      Hello Baptiste. Oui on a la forme et on a aussi décidé d’en chier un peu plus pour progresser. Donc à partir de maintenant, on va se donner encore plus car on a l’impression de stagner un peu 😉
      Pour le compact, je pense que je vais tenter la cassette de 13-28 (chez Miche, il l’a font).
      SI jamais tu es dans le coin de Pierrefonds, n’hésites pas à nous le dire car un chtit coup de voiture (30min) et hop nous, on y est et on pourra te faire visiter notre plat pays 😉

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