De l’utilité d’un sac à dos en cyclotourisme

François de dos avec son sacAprès avoir trainé sur plusieurs blogs et notamment celui de Cestdurlevélo (à lire d’urgence ici!), nous avons voulu ouvrir une réflexion et une sorte de guide d’achat concernant ces produits après avoir succombé à leur achat. Eclairage !

Comme dit en introduction, nous avons remarqué que la plupart des cyclotouristes « longues distances » utilisait un sac à dos et nous avons donc décidé de demander à quelqu’un de bien placé pour en parler de nous en dire plus à ce sujet: Baptiste (Cestdurlevélo).

Nous en avons tiré quelques infos que nous retransmettons dans cet article.

A une certaine époque, nous pouvons même dire à la genèse de la Team GS, nous partions, je m’en souviens parfaitement, avec une insouciance telle qu’aucune chambre à air ni rustine ne venaient emplir nos sacoches de selles. Je sais, grosse erreur… mais d’aussi loin que je puisse m’en souvenir nous n’avons eu de soucis à déplorer.

Bref, tout cela pour dire que l’âge aidant (et peut-être aussi la maturité), nous avons commencé à y regarder par deux fois avant de partir les mains dans les poches du maillot, à l’aventure quoi.

Il y a quelque temps FG a décidé d’opter pour un micro sac-à-dos (test à venir) issu du monde du Trekking et Trail, suite à sa conversation avec Baptiste. Une bonne série de questions se bousculait: Que mettait-il dans le sac? Avait-il vraiment une utilité? Quelle sac choisir? etc…

Quel type de sac choisir?

Plusieurs solutions toutes aussi performantes les unes que les autres s’offrent à vous: le gros sac à dos, le micro sac,…
Il vous faut dans un premier temps déterminer le type d’utilisation que vous en ferez. Faites vous des longues distances? Êtes vous du genre anxieux même sur des courtes distances? La capacité d’une sacoche de selle vous est-elle suffisante? sont autant de questions à se poser.

Il n’existe pas de sac « idéal » mais seulement un sac qui vous convient.

Pour notre part, nous effectuons des sorties aux alentours de 100-120km, il nous faut donc un équipement léger qui se fait oublier lors des sorties, confortables et avec assez de capacité d’emport. Pourquoi ne pas opter pour une poche à eau? Ceci fera l’objet d’un paragraphe spécifique.

Il semble qu’un volume de 12L maximum soit suffisant pour pouvoir prendre tout un nécessaire de réparation voire même un peu plus.

Comme nous l’avons dit plus haut, FG a fait le choix d’un sac d’une contenance de 1 à 12L issu du monde du trail longue distance (d’une marque bien connue de tous) équipé également d’une poche à eau. Bretelles larges, dos aéré, sangle abdominale pour un meilleur maintien lors du roulage. Le petit plus qu’il apprécie particulièrement c’est les deux poches latérales incluses au niveau de la sangle abdominale, pratiques pour y mettre les barres et le téléphone portable (photo à mettre).

Pour y mettre quoi?

Alors nous y voilà… La sacrosainte question…

Pour notre part nous n’y mettons rien d’extraordinaire:

⁃    Une chambre à air de rechange
⁃    Un pneu tringle souple de rechange
⁃    Un nécessaire de réparation (rustine, dissolution,… à l’ancienne)
⁃    Des barres de céréales (quantité à déterminer en fonction de la distance à couvrir)
⁃    Carte d’identité
⁃    Carte de sécurité (Groupe sanguin,… mais nous ferons un article spécial)
⁃    Une pompe pour le gonflage


Rien de bien spécial mais tout cela vous donne quelques indications. Cette liste étant faite pour que vous puissiez la modifier, la changer, l’améliorer et nous serions extrêmement reconnaissant envers nos lecteurs s’ils pouvaient nous contacter par commentaire ou mail ([email protected]) pour que nous puissions faire vivre ce guide d’achat avec vos expériences.

Poche à eau or not?

Autre question à se poser, faut-il opter pour un sac avec une poche à eau. Pour notre part, nous en avons chacune une et la principale fonction « pratique » c’est de pouvoir boire en monter sans avoir à prendre et remettre le traditionnel bidon. C’est un plus indéniable surtout lors des montées longues (et c’est bien connu dans le Vexin, ça grimpe…)
Pour répondre à cette question, franchement, nous dirions « OUI » prenez une poche à eau d’autant plus que maintenant, les sacs sont faits de telle manière qu’elle est amovible…

Conclusion

Si l’utilité d’un tel sac a ses adeptes comme ses détracteurs, nous nous permettons ici de vous livrer notre avis qui est positif mais… Parce qu’il y a souvent un « mais ».

Sur de longues distances (supérieures à 100km), il nous paraît évident qu’un tel sac possède plus d’avantages que d’inconvénients. Nous le conseillons donc. Pourquoi? Tout simplement parce qu’il rassure: sa capacité d’emport, la possibilité de prendre beaucoup plus de pièce de rechange, la poche à eau qui est un atout l’été, etc…

Sur les courtes distances, avouons-le, il n’est pas indispensable. Le besoin en matériel étant moins important, le cycliste a donc besoin de moins de place pour l’emporter…

Donc pour la Team GS, le verdict est: OUI, adoptez-en un pour vos longues distances.

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  1. Très bon article sur un sujet important pour un cyclotouriste qui à l’intention de rouler longtemps.
    Perso je ne peux plus m’en passer ! par contre je prends la poche à eau que pour mes sorties VTT, pour me libérer l’espace au milieu du cadre et pouvoir porter éventuellement le vélo.
    Mais en route je préfère prendre 2 grandes gourdes et avoir davantage de place dans mon sac.

    • FG

      Tu as raison la poche à eau prend de la place mais j’ai remarqué que sur certaines longues montées, c’était plus facile pour s’ hydrater…
      Merci pour ton retour 🙂

  2. perso, je n’utilise pas (encore) de sac à dos (mon max en distance étant de 240kms à ce jour), mais je pense que c’est nécessaire pour les roulages de nuit (tenue de rechange/tenue plus chaude)
    j’ai toujours 2 chambres à air sur moi
    pour le contenu : pense à mettre du salé (pour les petites distances, tu n’en auras pas besoin, mais pour les longues oui)
    ajoute aussi un bout de papier et de quoi écrire (stylo feutre)
    et un peu d’argent (pour le train pour rentrer si pb, pour acheter nourriture si t’es en rupture de stock, …)

    et pense aussi que le téléphone ne capte pas partout (la province n’a pas la même couverture que l’Ile de France 🙁 )

    pour le téléphone et l’argent : à adapter dans la zone où tu roules (exemple : quand Baptiste fait le tour du Lac Léman)

    • FG

      Merci pour tes éclaircissement Alex. Pour le salé, même sur les courte distance, j’alterne sucré/salé car le sucré m’écoeure vite.

      En revanche, quand tu parles de papier/stylo, à quoi te servent-ils ou plutôt à quoi peuvent-ils te servir?
      Question bête sûrement mais ça me turlupine 🙂

      Bonne journée
      FG

      • le papier/stylo : c’est pour les cas extrêmes quand tu as un problème : tu ne captes plus ou tu n’as plus de batterie et que tu croises quelqu’un qui n’a pas de quoi écrire (papier ou téléphone)
        dans ce cas, tu peux écrire ton nom et les coordonnées d’une personne à contacter
        je l’ai utilisé 1 fois, avant que les portables existent; depuis j’ai toujours réussi à trouver du réseau quand j’avais des problèmes, même s’il a fallu marcher un peu ^ ^

        • FG

          Oups désolé pour le retard de réponse Alex… Je comprends mieux l’utilité du papier et du stylo. C’est vraiment pas bête du tout. je tacherai d’y penser lors de mes prochaines longues sorties.

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