Cols Pyrénéens : Peyresourde et Aspin

 

0300Ça y est c’est fait ! j’ai réussi à gravir mes deux premiers cols pyrénéens. Et quel plaisir, quel émotion pour moi amoureux de cyclisme. Evidemment ça paraîtra banal pour certains qui comptent leurs ascensions par centaine. Mais rappelez vous la première fois… Et puis des gars comme nous en région parisienne qui n’avons rien à nous mettre sous la dent, de pouvoir gravir des cols traversés par le tour de France, c’est une joie immense.

Je souhaitais faire une étape à deux cols de première catégorie. Je reconnais que je n’ai pas voulu me tenter au Tourmalet ou la montée d’Hautacam. Ce sera pour la prochaine fois…

En ce mercredi 27 Août, je pars donc de Bagnères de Luchon, où j’ai passé la nuit dans un Appart’hotel « Les Jardins de Ramel » près de l’Hotel Majestic, à l’assaut du col de Peyresourde.

En sortant de l’hôtel, j’aperçois le panneau pour m’emmener à SuperBagnères. Mais c’est dans l’autre direction que je vais aujourd’hui. Sur différents forums cyclistes, cette montée est d’ailleurs assez prisée pour son panorama.

Je commence donc sans aucun échauffement la montée du col de Peyresourde dont le sommet parait être encore dans le brouillard.

source : www.cols-cyclisme.com

Et à froid, sans aucune expérience des grands cols, je peux vous dire que les premières pentes à 8% vous mettent un bon coup de fouet ! Mieux qu’un double expresso.

Je l’avoue, je souffre pendant les 8 premiers kilomètres, m’obligeant à poser le pied à terre pendant une minute un peu avant le village de Garin, rythme cardiaque un peu haut oblige.

Passé Garin, et des pourcentages plus cléments, je me sens mieux mais il faut tenir maintenant jusqu’en haut. Les trois derniers kilomètres dans le brouillard ont ajouté un plus au scénario…

Il y a de très beaux lacets. La pente est régulière à 7%. C’est là que me double 2 allemands qui ont l’air de tourner bien plus les jambes que moi avec mon 34 – 25. J’ai d’ailleurs certainement compris à ce moment-là qu’un ou deux pignons de plus en 28 et 30 dents m’auraient offert plus de souplesse.

Allez ! 1,5km, 1km, 500mm… oui je vois enfin le bout et c’est avec beaucoup de joie et d’émotion que je finis ! Mais que ce fut dur…

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Maintenant le moment est venu de me faire plaisir. Une barre énergétique, un coupe vent et hop ! Je me lance dans la descente vers Arreau.

Idris, un cyclo née dans la montagne ( http://velomontagne.over-blog.com/ ), m’avait prévenu d’être attentif dans les descentes car les vaches et les moutons peuvent traverser la route à tout moment. Heureusement pour moi, je n’ai rien vu.

J’arrive sur ce très beau village d’Arreau entre les deux cols.

Et incroyable, dans les petites rues de Arreau au moment de relancer, bim la chaine casse ! Un maillon s’éclate complètement, je n’aurais jamais imaginé pareille panne. Ma copine, pas loin, viendra me dépanner avec la voiture. J’avais pris une nouvelle chaine avec moi pour mon voyage, heureusement. Le temps qu’elle vienne et que je remonte, je perds une bonne heure mais peu importe, je ne suis pas énervé…

Après m’être restauré, j’attaque ma deuxième difficulté de la journée, le col d’Aspin.

source : www.cols-cyclisme.com

Les premiers kilomètres dans la forêt me semblent assez tranquilles. Mon Garmin oscille entre 5 et 6% de pente, il n’y a aucune voiture et le panorama est très joli : Le bonheur !

 

Ma paisible balade sera de courte durée car si les premiers kilomètres montent à 4-6 % la deuxième moitié est très régulière à 8-9 % avec quelques courts passages à 10%. Mais peu importe, je suis venu ici pour les pentes pas pour beurrer les sandwichs… Le reste se passe de commentaire :

Enfin la descente que je savoure et que j’attaque même, m’emmènera d’abord à Sainte Marie de Campan puis Campan, lieu de résidence dans la soirée. La journée se termine et je n’ai pas envie de descendre du vélo malgré les efforts…

Avec du recul, je peux dire que j’ai souffert tout de même, malgré une météo et des températures plutôt agréables. Évidemment, le manque d’entrainement sur ce type de profil a joué énormément. Je tenais à remercier également Eric pour ses conseils.

Je finirai juste par vous raconter qu’au sommet du col d’Aspin, un type m’a demandé de le prendre en photo devant le panneau. Il me dit que pour son anniversaire il s’est offert une dernière fois la montée et qu’il ne recommencera certainement plus… Ce mercredi 27 Août, il venait tout juste d’avoir 70 ans !

Bons Plans :

Hôtels

Les jardins de Ramel : Appart’Hotel à Bagnères de Luchon http://www.dghotels.com/Country/Les-Jardins-de-Ramel

Les Passiflores : Chambres d’hôtes à Campan http://www.les-passiflores-campan.com/

Restaurant

Auberge Miniquette à Campan http://www.aubergeminiquette.com/

Extrait de la prochaine vidéo sur cette sortie

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11 Commentaires

  1. Salut François,

    Bravo pour cette sortie pyrénéenne!! 😉 Un plaisir à lire!! Dommage le brouillard sur la fin du col de Peyresourde car depuis le dernier virage la vue est assez sympa.
    Tant mieux si tu n’as pas eu de soucis avec les vaches^^ C’est surtout dans la descente du col d’Aspin qu’il y en a.

    T’as eu vraiment un coup de malchance avec ta chaine, heureusement que tu en avais pris une autre avec toi!!

    Hâte de voir ta video. 🙂

    • Merci Idris pour ton commentaire,
      Quand j’ai vu ma chaîne coupée, je n’y croyais pas…
      On peut s’attendre à tout… mais la chaîne c’est tout de même assez rare.

      François.

  2. Bravo pour ces 2 premiers cols 1ere Cat 🙂
    La 1ere fois, c’est toujours difficile; sans doute pas le même ressenti que vous, car je m’entrainais dans le massif central
    Mes 1ers cols étaient Soulor (depuis Ferrieres) et Aubisque dans la foulée (j’avais 17ans).
    Aspin et Peyresourde : je les avais fait depuis Bagnère de Bigorre (aller retour – c’était en 1998 si je me souviens bien) – par ces faces là, ils sont « faciles »; je n’ai pas fait la face venant de Bagnère de Luchon.
    L’Aspin seul : j’avais mis autour de 50min; mais avec l’Aspin et le Peyresourde : j’avais mis…. euh… beaucoup de temps

    Pour Hautacam et Tourmalet : une préférence pour Hautacam, car même si difficile,il y a plus de paysages qu’au sommet du Tourmalet. Dans le coin, pour voir du paysage, il faut aller à l’Aspin et au Soulor

    Dommage pour la chaîne, ça ne m’est pas encore arrivé

    Bienvenue au « club des grimpeurs de cols » 😉

    • Merci mais je suis pour le moment un simple visiteur au club des grimpeurs…lol

      C’est intéressant de voir que le Tourmalet n’a pas vraiment la cote chez les cyclos qui l’ont fait…

  3. Bravo!!!!! Pour une première, sacrée première !!! t’as pris des gros morceaux… comme on dit, t’as pas fait le déplacement pour rien ! Respect d’enchainer ces deux monstres alors qu’en temps normal tu tournes sur sourtout des côtes casse-pattes mais bien moins longues 🙂
    Quelle logistique d’avoir apporté une seconde chaine! Bravo, t’as tout prévu. Heureusement, ça aurait été tellement décevant de ne pas faire la deuxième ascension !

  4. Salut les fatals Picards !
    Non ce n’est pas banal de monter des cols Mythiques!
    Ce week-end j’étais à une concentration des cent cols et j’ai discuté avec un gars qui avait plus de 8000 cols et il était loin d’être blasé…
    Bravo pour cette magnifique sortie, perso je ne connais pas encore ce massif mais Idris m’a motivé pour y aller !
    Sinon, tu était monté trop fin…moi j’ai un 48/34 en plateau et une cassette Ultegra 12-30, je passe partout(même dans du 27% voir article ci-dessous).
    http://meslistescentcols.over-blog.com/2014/09/le-col-du-bancillon-ou-le-mur-de-clermont-ferrand-27.html
    En ce qui concerne la chaine, toujours avoir un maillon rapide, des goupilles de rechange et un dérive chaine…
    Penser à vérifier régulièrement sa chaine, j’ai également un article là dessus!
    http://meslistescentcols.over-blog.com/2014/09/le-col-du-bancillon-ou-le-mur-de-clermont-ferrand-27.html
    à bientôt et encore bravo!
    Eric
    http://meslistescentcols.over-blog.com/

    • FG

      Salut Éric,

      Tes articles sont hyper intéressants et bien écris.
      On essaye actuellement de voir pour aller se manger la planche des belles filles dans les Vosges car bien moins loin de chez nous que les autres grands massifs.

      Quand tu dis que tu es monté en 12/30 à l’arrière, tu as le dérailleur standard à chape courte ou tu as dû passer en chape longue?

      A+

      FG

  5. Salut FG,
    bravo pour ces 2 belles ascensions Pyrénéennes !
    superbe les photos 😉
    j’espère que tu en gravira des centaines encore et encore, la France est tellement belle à découvrir à vélo, surtout les Alpes.
    à++

    • FG

      Hello Rémi… Merci pour ton commentaire. Ces deux cols pyrénéens, c’est François, mon binôme, qui les a grimpés. Pourma part, j’ai escaladé le Col des Aravis et le Col de la Colombière cet été en Haute-Savoie.
      Mais j’avoue que ce n’est pas facile de se repérer entre nous deux… On n’a le même prénom (enfin en partie) et les articles sont rédigés par l’un ou par l’autre. LOL
      Enfin, pour mieux te repérer, tu peux jeter un oeil à la section présentation: http://teamgs.fr/presentation-a-propos/ 😉
      Bonne lecture et à bientôt j’espère 🙂

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