19/10/2014 – Ca Pro-Grasse… avec difficulté!!!

110,4km – 4:32:59 – 24,3km/h moyenne – 1501m D+

On va pas trop la ramener... plus tard

On va pas trop la ramener… plus tard

Après 15 jours sans vélo pour raisons diverses et variées, nous avons repris la route ce dimanche 19 octobre pour un tracé inédit.

N’ayant pas pu partir pour le toboggan meudonnais, nous nous sommes rabattus sur un parcours de longueur habituelle, à savoir 110km, mais avec un D+ cumulé de 1500m ce qui ne nous était encore jamais arrivé.

Départ donné sous le soleil et sans vent, l’allure est tranquille et cordiale car nous savons que nous allons ramasser notre galette à un moment du parcours.

Bref, disais-je… Après avoir serpenté rapidement dans les Vergers de Saint-Prix, nous attaquons la première difficulté du jour en ayant que… 2km de chauffe dans les jambes. Il s’agit de la montée de la rue de Reinebourg qui envoie pas moins de 13% en pleine face. Pour ce qui est de la légère sudation qui montre que le corps est échauffé alors là, on y est. Arrivés en haut, nous sommes en sueur. Le rythme cardiaque est monté lui aussi, c’est bon, on est chaud.

Passage par la route forestière des Parquets où, en revanche, il fait
frais car nous sommes à l’ombre. Ca déroule le braquet, nous ne forçons pas car arrive dans peu de temps la seconde difficulté du jour: « la cuvette de la mort » alias « El Cuvetta de la Muerte« . François déteste ce passage, il l’exècre, il le hait mais néanmoins il est obligé de le prendre. Et oui, encore une fois, cela prouve que dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l’on aime, même dans le sport.

Une belle surprise nous attend sur la D192P. La descente sur Chauvry a été refaite, la route est magnifique et bien lisse, plus de nid de poule, ni de crevasses. Ca file droit et direct, on en profite.

Après Chauvry, nous prendrons la D44 en direction de Villiers-Adam que nous traverserons pour rejoindre directement Mériel puis Méry-sur-Oise par la D922 (on évitera, pour une fois, cette foutue montée de Méry!!).

Attention, troisième difficulté du jour en vue. En route vers Auvers-sur-Oise puis hop, montée du château. Je vais faire ici mon Mea Culpa à François car c’est certainement ici que nous avons dû nous cramer les cuisses. A cause de moi… Le rythme de montée a été assez rapide par rapport à d’habitude et je l’ai même fait remarqué: « Tiens, on la monte à environ 20 à l’heure, c’est mieux que d’habitude ». Oui, c’est certain…

Hérouville, un nom familier. Puis direction Vallangoujard par la D927. A ce moment, c’est François, en tête, qui applique un rythme tout en vélocité. Ca ne décolle pas du 35km/h en instantané. L’arrivée à Vallangoujard est vite pliée puis nous filons vers Amblainville (dans l’Oise) toujours par la D927.

Petite anecdote, la semaine passée, nous sommes passés par là mais dans le sens inverse et façon Tour de France, à fond sur les pédales à 42-43km/h. On s’était dis: « Whaou on a envoyé le bouzin pendant 8 bornes quand même ». Sauf que là, nous avons compris pourquoi… La route est en faux pat montant d’environ 2,6% de moyenne, alors dans le sens du jour, on ramasse.

François est derrière et me dit que les jambes commencent à tirer. Il faut dire que le vent se lève de façon significative et  nous le ressentons une fois arrivés à Amblainville.

A partir de là, les routes me sont inconnues et j’apprécie. Ca monte, ça descend. Ne me souvenant plus trop du parcours inséré dans le GPS, je demande à François s’il s’en souvient car c’est lui qui l’a tracé. Réponse négative, ça semble lui dire quelque chose mais rien de plus.

Nous voici à Hénonville puis à Haravilliers où nous attaquons la montée sur Le Heaulme. Ca grimpette mais pas forcément violemment. Et vite après, c’est Neuilly-en-Vexin.

Les jambes font un peu mal mais ça passe. On verra bien la suite, n’est-ce pas.

Retour par Marines puis par la montée de jusqu’à Bréançon où nous nous prenons à philosopher. Oui, vous avez bien lu! A philosopher.

Bilan de la saison sur lequel François est assez critique car pour lui on ne progresse plus ou du moins plus assez vite. Il a l’impression qu’on stagne et qu’on a rien fait cette saison.

Alors pour lui remonter le moral, je lui explique qu’on a quand même gagné en régularité (vitesse moyenne d’environ 25km/h), qu’on a réussi à bouclé un 122km et 1300m D+ à 27 de moyenne. Et tout ça, c’est pas rien.

Et hop, on est en haut de Bréançon. Le vent souffle fort tandis que nous descendons vers Grisy-les-Plâtres puis Epiais-Rhus avant de revenir à Vallangoujard.

Nous repartons sur la D64 en direction de Labbeville. Ca roule pas mal même si on tire un peu la langue à quelques moments.

Nous attaquons, à partir du carrefour entre la D151E2 et la D151, la montée qui nous mène à Hédouville.

A ce moment, un éclair de lucidité… François me dit: « Ca y est, je me souviens du tracé. On va mangé car nous arrivons à la montée de Ronquerolles et en effet, il y a bien après la montée de Saint-Martin ». Ah oui, ça risque de piquer les yeux… Enfin! Maintenant qu’on y est… Autant continuer!

Revenons à nos moutons. La montée de Ronquerolles. Jolie petite montée en 2 paliers, le premier étant à 8% max, il passe sans que nous ne disions un mot. On entend les respirations et les roues sur le goudron.

Le second palier culmine à 10%, c’est plus dur. Les respirations se font plus rapides et toujours aucun mot ne filtre de nos bouches.

Heureusement, la descente sur Ronquerolles se fait sans encombre et permet de nous refaire un peu.

Mais les jambes brûlent, elle nous a fait mal cette montée.

Chambly et ses portions citadines qui sont toutes épuisantes nous emmène par la D21 jusqu’à Persan puis Beaumont-sur-Oise où nous nous apprêtons à prendre la Cinquième difficulté du jour. La montée de Saint-Martin qui débute sur du 8, 9, 10, 11 et 12% nous sèche. Puis le replat à 3% nous permet de récupérer un petit peu car il y a encore quasiment 4 km de montée à 5%. Sympa mais usant. A ce moment, j’ai un gros coups de moins bien genre fringale. Je me sens pas très bien mais j’essaye de ne pas y penser. Cerveau sur Off, je continue de suivre la roue de François.

Sur la D909, nous repartons sur la Croix-Verte avec un vent de face monstrueux et nous ne sommes pas les seuls à en souffrir car nous doublons des cyclos mal en point aussi.

Attainville, Bouffémont (où nous restons scotchés à la route comme à l’accoutumée!) puis arrive la Sixième et avant-dernière difficulté. Cette petite côte nous emmènera jusqu’au Golf de Domont et j’avoue que nous la grimpons à bon rythme et sans trop en souffrir. Comme quoi, le corps est bizarre…

La descente suivante passe devant le Château de la Chasse où les parkings sont noirs de voitures puisqu’il a fait beau dans l’après-midi. Les promeneurs étaient de sortie…

Septième et dernière difficulté: la montée des Cars Roses avec ses 12%. Ca monte, on éclate même de rire au milieu mais je ne me souviens plus pourquoi… Pas trop mal aux guiboles pour le moment mais c’est à l’arrivée que cela se ressentira.

Une sortie un peu laborieuse niveau musculaire avec une moyenne à 24,3km/h mais un beau D+ à 1501m et des routes que l’on prend que peu souvent. Encore de biens beaux souvenirs…

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  1. 1500m de D+ ça commence à parler!!! Surtout si vous arrivez à tenir une chouette moyenne, ce qui est le cas. Au contraire de ce que vous pensiez à mi-sortie, je trouve au contraire qu’il y a beaucoup de progression. Surtout que si je pige bien, chaque côte est courte mais p entue, et ça c’est méga casse-pattes. Bravo à vous deux donc.
    Et vive la déconne à vélo. Ca fait plaisir à lire.

    • FG

      Hello Baptiste. Oui on a enchaîné une série de montées assez cassettes. En fait, c’est pas forcément très pentu (même si parfois elles le sont!!) mais la difficulté vient du fait des relances en permanence. Ça monte, ça descend. .. comme dirais la marionnette de vienne dans les Guignols: « c’est dur le vélo chez Polti ». Ahahahaha. On commence à se chauffer les guiboles pour venir vous voir. 😉

  2. franco

    salut les copains
    comme quoi tout arrive ,il suffit d’y croire ,comme Baptiste je pense au contraire que la progression est bien là, bientôt vous accrocherez les 200 bornes a 25 de moyenne ,et vous en êtes pas loin,le boulot fini toujours par payer,,ha ha en tout cas vous êtes revenu vivant de la cuvetta dela muerta,vous voyez ,le vélo ça tue pas tant que ça
    bonne continuation

    • FG

      Hello mon Ami Franco 🙂 heureux de te lire.
      Oui, c’est ce que je disais à François, il faut faire le bilan en ce disant que l’on a fait des choses que l’on ne faisait pas avant. Et ça c’est positif.
      Maintenant surprise dans le nouveau compte rendu à venir… mais j’en dis pas plus 😉

  3. franco

    c’est exactement ça le seul bilan négatif c’est de rester au chaud chez toi dans tes pantoufles,alors pas de deconnes,continuez comme ça vous êtes sur le bon chemin!!!!
    @+++

  4. salut les fatal picard ! comme Baptiste je ne trouve pas que vous stagnez surtout après une pause de 15 jours ! Le principal c’est de prendre du plaisir et j’aime bien le vélo sous cet angle ! bravo

    • FG

      Salut Éric. On essaye de prendre un max de plaisir c’est vrai et on essaye aussi de le transmettre via ce blog avec ces photos un peu « déconne ». On roule sérieusement mais ça n’empêche pas de se marrer un peu. Par moment, il y a des coups de moins bien et forcément ça se ressent sur le vélo. Mais on vous le promets on va continuer à déconner 😉

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