19/09/2015 – La Saussette à l’envers

105,7 km – 4:04:50 – 25,9 km/h moyenne – 1123m D+

2015_09_19 Saussette inversée-43Ca y est, les vacances sont finies, c’est le moment de reprendre un peu l’entraînement avant la trêve hivernale du mois de décembre.
C’est également l’occasion pour nous de nous retrouver et de sortir en binôme après l’échec cuisant de la semaine dernière (chaîne cassée de François au bout de 10km).

Pour conjurer le sort car, en effet, à chaque fois que nous prenons ce parcours il nous arrive un truc (grosse pluie, casse, etc…), nous décidons de le faire à nouveau mais en sens inverse.

Je rejoins donc François chez lui pour un départ qui va faire chauffer les jambes. On va taper dans le dur directement, comme on dit dans le jargon.

Après avoir gagné Saint-Prix, nous nous engageons sur la rue d’Ermont puis la rue de Rubelles pour attaquer la première grosse difficulté du jour, la Côte de St-Prix dont on vous parle tant. Il faut dire qu’attaquer les pourcentages de 16-17%, avec à peine une dizaine de kilomètres de chauffe,  ça piquotte.

On voit tout de même que les stages alpins et pyrénéens n’ont pas servis à rien car au final, nous la montons bien tantôt assis, tantôt en danseuse. Elle est fatigante cette côte mais je dois avouer qu’elle est sympa quand même.

Et crac, encore un soucis, la fourchette de dérailleur AV de François est mal placée. Arrêt au stand…

Bref une fois en haut, nous partons vers Chauvry par la D192p et un passage par notre « Cuvetta De la Muerte ». Un cyclo seul se cale dans notre roue pour nous mettre une mine juste après… Mouais, pis pas poli le môssieur encore… Passons…

Les sensations sont bonnes même si François, après 3 semaines sans vélo, a comme qui dirait des appréhensions. Ce qui est normal.

Nous voici donc roulant en direction de Villiers-Adam sur la D44 avant de piquer à gauche sur la D9 pour remonter sur l’Abbaye du Val. On roule bien, on tourne les jambes et on rigole.

La portion suivante est assez simple et roulante surtout que nous croisons peu de voiture en ce début de sortie. Pile-poil ce qu’il nous faut pour atteindre la « campagne » et traverser les villes en sécurité.

Arrivés à Valmondois, nous empruntons la D151 jusqu’à Nesle-la-Vallée avant d’attaquer la seconde difficulté du parcours: la montée sur Hérouville. Les pourcentages sont forts mais réguliers et là encore, on monte au train, l’un derrière l’autre. C’est rapidement que nous nous hissons au sommet pour prendre cette ligne droite dont on ne voit pas le bout pour rejoindre le rond-point d’Hérouville.

Nous savons qu’en tournant sur la D927 à ce moment précis, ce sera vent de face et circulation. En vu d’une de nos prochaines sorties, nous nous entrainons au relais. Fluidité et régularité sont les maîtres mots de cette portion en dents de scie. C’est impeccable jusqu’à Vallangoujard. François fait un super travail quand il est devant, c’est nickel.

Toujours sur la D927, le tronçon Vallangoujard-Amblainville est moins sympa car c’est un énorme faux-plat montant avec quelques passages à 5%.
Travail des relais, on s’habitue à donner le relais dans de bonnes conditions: pas au pied d’une montée, pas en virage… Parce que rien de plus difficile pour son binôme que de devoir passer devant au pied d’un raidillon. Le compteur oscille entre 20 (pour les portions à 5%) et 32km/h. Ce que nous trouvons plutôt honorable.

Amblainville est vite accrochée puis nous basculons la D105. Le vent est de côté et nous gêne un peu. S’il ne change pas (!!!) de sens, nous l’aurons normalement dans le dos pour le retour. Mais rien n’est moins sûr. C’est ça le Vexin!
Une fois sur la D22E, nous rejoignons Berville et sa montée sympatoche façon Alpe d’Huez. De belles épingles à prendre bien serrées. Ca tourne et honnêtement, je la croyais plus difficile que cela.

Entre Berville et Haravilliers, François a de plus en plus de doutes quant à la résistance de ses jambes car elles commencent à tirer, me dit-il. Moi de même, Monsieur…

On se motive comme on peu, puis nous passons le carrefour du Christ d’Haravilliers en direction de notre fameuse Saussette.

C’est ce qu’on appelle « avoir confiance »

Ca monte, ça descend en permanence jusqu’à Neuilly-en-Vexin. C’est certain, ça fait bien travailler les jambes qui se chargent de plus en plus en acide lactique. Je pense que le retour va se faire un peu dans la douleur!

On prend tout de même le temps de discuter et de se projeter jusqu’au 18 octobre, date du Toboggan Meudonnais, rando régionale en Vallée de Chevreuse sur laquelle nous devrions nous inscrire.

Ah le bonheur… Une fois passée Neuilly-en-Vexin, sur la D28, nous avons le vent dans le dos et la vitesse commence à augmenter ce qui fait que Marines est vite atteinte avant d’attaquer la montée de Bréançon et ses 4-5%. Pas longue, régulière mais casse-pattes surtout pour une reprise.
François monte beaucoup plus en force qu’auparavant, en tout cas, j’en ai l’impression. Souvent il passe une dent de moins qu’avant les vacances. Merci les séances post-taf.

Nous rejoignons Grisy-les-Plâtres puis Gérocourt assez facilement grâce au vent mais aussi à nos relais efficaces.

A Livilliers, j’entends François, derrière moi, qui déchausse. Je ralentis et me retourne quand je vois qu’il est en train de cueillir une pomme… Ah oui, il y a un pommier sur une petite placette devant l’église avec de jolis fruits bien mûrs. On en cueille une chacun. Un délice. Allez, une deuxième et on repart, OK?
C’est ça aussi le vélo, non?

Et quand ça repart, ça repart fort. Hérouville arrive vite puis nous prenons la direction des Vignes Rouges. Pour une fois, nous allons passer par une route que nous empruntons peu souvent. Au lieu de piquer vers Auvers-sur-Oise par la descente du château, nous tournons à gauche au premier rond-point. Là, les jambes commencent vraiment à faire mal… Surtout que pour revenir vers Auvers, nous prenons une belle petite côtelette…

Allez, on garde le moral puis nous filons sur Butry par la D4. Il ne nous reste que deux grosses grimpettes à faire.

La première c’est montée de Mériel et ses 5-7%. Encore une fois, ça passe bien et je me surprends à descendre les pignons plutôt qu’à les monter… En fait, les montées c’est presque tout simplement, une histoire de cadence de pédalage et non de vitesse. Une fois la bonne cadence (celle qui permet de ni avoir mal ni avancer comme un escargot) trouvée, ça monte presque tout seul.

Nous nous retrouvons à Villiers-Adam (encore) pour tirer sur Béthemont-la-Forêt par la rue de Montubois. Encore un petit raidard à passer et hop, on est en haut.

Seulement, c’est pas fini. Il nous en reste une sympa. 7% environ, elle est affreuse. On a l’impression qu’elle n’a pas de fin. Ah si! Tiens! Elle a un sommet celle-là aussi… Ouf, tant mieux.

Nous redescendons à grande vitesse sur Taverny puis nous bouclons notre sortie par Franconville, la Chaussé Jules César (ancienne voie romaine historique qui reliait Lutèce/Paris à Rotomagus/Rouen) puis Ermont et Eaubonne.

Et voilà, encore de plus en moins comme on dit. Honnêtement, 26km/h de moyenne pour une grosse sortie de reprise, c’est pas si mal.
Eh Binôme… On n’est pas encore pourris, t’inquiètes!

Tracé du parcours

Précédent

EDGE 810 – Personnaliser l’écran d’accueil

Suivant

MAJ 22/09/2015 – Le Toboggan Meudonnais

  1. Une belle reprise en effet avec un parcours typiquement vexinois.
    Même si les côtes ne font que quelques centaines de mètres à chaque fois, c’est l’accumulation qui fait mal en fin de parcours!

  2. Bravo les gars vous avez assuré … Jolie moyenne malgré les côtes … Et (pratiquement pas) de souci mécanique … La malédiction est levée !

    • FG

      Coucou Léna. Merci beaucoup 🙂
      Oui on a eu de la chance sur ce coup, je confirme. Même si le soucis mécanique était un problème rapide à résoudre.
      Pour la moyenne, je vais t’avouer qu’on a été étonné pour une « grosse » reprise comme celle là…
      Et toi, ton stage en Picardie (enfin, je pense que tu vas rédiger un article 😉 )

  3. franco

    ouai pour une reprise c’est costaud tout de même ,un bînome efficace ,sur un parcours (un peu accidenté aussi),sans doute les pommes y sont elles pour quelque chose ,et sans casse qui plus est ,bravo les gars ,la fin de saison n’est pas pour demain !!!!

    • FG

      Salut Franco. Tu as raison pour une reprise on a mis la barre un peu haute d’ailleurs on a eu un peu mal aux jambes 🙂
      C’est ça aussi le vélo: s’arrêter, cueillir un fruit… C’est des petits moments magiques 🙂
      Bon WE à toi

Laisser un commentaire

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén