01/05/2016 – La Frépillonnaise route 95km

96,3 km – 3:41:11 – 26,2 km/h moyenne – 1036m D+

2016_05_01 - Frépillonnaise-08Cette saison fait la part belle aux randonnées cyclotouristes de la région. En effet, l’année dernière, nous vous en avions déjà parlé, nous souhaitions nous engager le plus possible sur ce genre « d’épreuve ».

Je dis « épreuve » entre guillemets car aucun chronométrage, aucun aspect compétition, juste le plaisir de rouler avec du monde, d’échanger avec d’autres personnes et de profiter d’une belle organisation.

Me voici donc engagé sur le grand parcours de la  Frépillonnaise (route car il y avait en même temps une rando VTT) qui sera long d’un peu plus de 95km.

Pour la première fois, je partirai à l’aveugle avec pour seul guide les petit « F » matérialisés par terre à chaque carrefour et ma feuille de route.

Après être arrivé à la salle polyvalente de Frépillon à 08h50, je file m’inscrire, récupère une plaque de cadre (qui sert à identifier les participants au ravitos, histoire que tout le monde ne vienne pas grapiller…) et la fixe au guidon. Et hop, en route mauvaise troupe.

Ca commence bien… A peine 500m de parcouru que le marquage au sol fait défaut. J’en suis quitte pour faire demi-tour et récupérer la bonne route.

Le soleil est là, le froid aussi mais il semblerait qu’aux alentours de 11h00 il fera bien meilleur.

Je prends donc la route de Villiers-Adam qui me permettra de récupérer la D44 et d’atteindre Attainville et notre superbe Plaine de France. Ca roule plutôt pas mal, je double quelques cyclos mais je n’ai pas franchement l’impression de voir beaucoup de participants.
Il faut dire que la plupart ont du faire un départ aux alentours de 08h00, histoire de rentrer à l’heure pour le déjeuner.

Bref…

Le vent souffle fort dans le sens Nord-Sud ce qui me permettra, si toutefois Monseigneur Eole reste constant, de l’avoir dans le dos une partie du retour, ce qui ne sera pas forcément pour me déplaire.

Ah oui! Comme je ne connais absolument pas le parcours, je ne sais même pas combien de D+ je vais manger aujourd’hui. Déconcertant au début, j’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à ne pas savoir où j’en étais et à découvrir les montées au fur et à mesure.

Arrivé à Villiers-le-Sec, je prends la direction de Belloy-en-France à travers les champs et donc vent de face… Je double quelques cyclos pour me faire doubler à mon tour par un groupe affûté. Pour donner un exemple, si j’ai bien compté, le somme totale des vélos de ce groupe nous permettrait d’acheter sans aucun problème une grosse berline allemande.

Je roule un temps sur la D909 pour bifurquer à gauche et grimper vers Saint-Martin du Tertre. Ca faisait un bail que je ne l’avais pas prise dans ce sens: elle grimpe la bougresse! Puis après un court replat dans le centre-village, on regrimpe mais très rapidement j’atteins la Forêt de Carnelle et le premier ravito.

Je l’avoue, je ne suis pas mécontent d’y être. Pâtes de fruit, sirop de citron, un carré de chocolat et hop, je repars.

Les jambes tournent bien, les montées ont l’air de se passer tranquillement et je  pense à mon pédalage pour m’économiser.

Début de la descente vers Beaumont-sur-Oise, ça caille. Et pourtant j’ai la veste thermique. Bon allez, on se réchauffera sur la prochaine montée!

Beaumont-sur-Oise puis là, le néant. Je suis seul, je ne vois aucun participant. Ni devant ni derrière! Et pas plus de marquage au sol.
Fichtre! J’ai dû en louper un et je me suis paumé. Bien!

Pendant la halte pour regarder la feuille de route, je vois débouler un peloton d’une cinquantaine de cyclistes. Sauf que eux, ils ne doivent pas faire la Frépillonaise… Je prends quelques photos puis repars.

Sur la mauvaise route, je prends la direction de Boran-sur-Oise puisque je dois rallier ce point. Ca roule fort, les jambes tournent, tournent, tournent… Oui bon OK, j’ai un peu le vent dans le dos.

Arrivé à Boran, j’aperçois à nouveau les « F » sur la route. Ouf, ça y est me revoici sur le droit chemin. Ces « F » m’emmènent jusqu’à Précy-Sur-Oise. A partir de maintenant, je serais tout seul. 0 participant! Serais-je le seul à avoir fait le 95km? Mystère.

On n’est pas bien là, à la fraîche, sur les hauteurs de l’Oise. Profitant de la vue et du soleil, je me requinque et je pense à la montagne, aux cols à passer. Je suis aux anges.

La D17 va me ramener sur Gouvieux par des routes connues puisqu’on y a déjà roulé un bon nombre de fois quand François y habitait.

La traversée de Gouvieux se fait bien mais la côte à la sortie de la ville me met un coup de frein. Je ne me rappelais plus que ça grimpait aussi fort. On rétrograde sur le 34 dents, on re-mouline et on y arrive au final. Allez, on se remet en selle pour traverser le petit bout de forêt et rejoindre Lamorlaye.

A ce moment, les cuisses commencent à tirer. Pas fort mais on sent que les muscles fournissent un effort un peu différent des sorties longues habituelles. Pas de soucis, ça devrait bien se finir.

A partir de maintenant, c’est une looooooongue ligne droite qui traverse le magnifique Lys de Chantilly avec ses maisons somptueuses, ses terrains de tennis privés, etc… Vite arrivé au bout, je reprends la D909 pour aller à Viarmes.
A ce moment, je double à nouveau des cyclos: ils ont du tourner à Boran sur Oise pour faire le 70km.

Bon… Alors… Point de situation… Les jambes tirent, les mollets aussi et à Viarmes, il y aura deux options mais une seule solution: grimper!

Première option: la côte de Viarmes. Traditionnelle, connue, faite et refaite.

Seconde option: une côte jamais faite qui part de Viarmes (les deux côtes ont le même départ) mais qui rejoint Saint-martin du Tertre…

Et bien, surprise! Ce sera la seconde option que les organisateurs auront choisi.

Superbe! Cette côte longue de 2,3km avec des passages à plus de 10% (sur parfois pas loin de 500m) est en sous-bois avec un revêtement magnifique. Seule ombre au tableau, une série de bandes rugueuses en travers…
34 dents devant et seulement 23 dents à l’arrière, c’est à ce moment où un petit sourire me vient au coin de la bouche. Tout simplement parce l’entraînement paye. Les jambes tournent bien et le fait de savoir que je n’utiliserais pas tous mes pignons me fait sourire.

Oui, je sais il m’en faut peu! Mais c’est déjà ça 😉

En haut, je repique sur la droite pour regrimper au ravito qui est exactement au même endroit que le premier.
Explication! Ayant une rando route et une rando VTT, pour alléger la charge en bénévole et en frais, les organisteurs ont fait un ravito commun. Bonne idée!

Je suis le seul sur le ravito! Bah flûte alors! En même temps, j’ai doublé 4-5 cyclos dans la montée et ils ne devraient plus tarder.

Nouvelle descente vers Beaumont sur Oise sauf qu’en bas, zou à gauche pour rejoindre Presles. Le parcours est vraiment sympathique  même s’il y a du vent et qu’il fait un peu frais.

On attaque vite une autre difficulté, la Côte de Nerville, qui serpente dans la forêt. Là encore, je passe le 34 dents un peu plus tard que d’habitude et surtout je ne consomme pas tous mes pignons à l’arrière.

C’est en redescendant sur Maffliers que je m’aperçois qu’un cyclo a pris ma roue.
Au bout d’un moment, il me dit qu’il s’est fait lâcher par ses amis et qu’il ne sait pas trop où ils sont.

Nous faisons un bout de chemin et quand il les voit au loin, il met un coup de gaz et me double… Bah oui forcément après s’être gentiment abrité derrière moi… Hahahahaha!

C’est à ce moment que je vais avoir franchement les jambes en bois. Le long faux plat montant face au vent (qui s’est renforcé) me fait mal. Tiens un tandem! C’est rigolo!

La portion descendante de la D9 vers la cuvette de Villiers-Adam me sera bénéfique pour reposer mes jambes (récupération active en moulinant dans la descente, je vous jure, c’est efficace) avant d’attaquer la remontée sur cette même commune.

Nous l’avions déjà prise lors d’une séance post-taf l’année dernière et elle est assez rude de par le pourcentage (8-9%) mais aussi par le revêtement qui est totalement pourri.
Pour une fois, même avec les jambes dures comme de la pierre, elle passe facilement en y mettant du rythme.

Il ne reste plus que quelques kilomètres pour redescendre sur Frépillon, où l’on boucle la boucle de 96,3km et où l’on pourra se restaurer d’un petit hot-dog et d’un bon coca bien frais.

CONCLUSION

  • Je pense que le travail porte ses fruits: les entrainements spécifiques (vélocité, force,…) permettent de voir les longues distances différemment.
  • Il y a encore du boulot si je souhaite espérer manger beaucoup de D+ cet été.

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Team GS fait peau neuve !

  1. Récit super vivant, comme toujours ici. MDR pour la côte en question: rhhaaaa la bougresse 😉
    Bah voilà, le ‘travail’ effectué les mois passés paye, c’est tout bon ça ! Si l’hiver veut bien s’en aller, alors tu vas envoyer du très lourd sur les mois à venir !

    • FG

      Hello Baptiste… Désolé du retard pour la réponse 😉
      En effet, j’ai bien l’impression que le travail paye et surtout le soleil arrive ce qui est fort agréable mais le soucis reste le vent (et j’ai l’impression que par chez vous ce n’est pas mieux 😉
      Bonne récup de ta semaine de stage 🙂

  2. Alors ça y est le FG se plonge dans les randos cyclotouristes…
    Non tu n’étais surement pas le seul sur le 95^^
    mais nombreux partent effectivement plus tôt, attendu par le repas du midi 🙂
    Bon et c’est vrai la veille pas mal ont fait la ronde des châteaux (un peu plus de 200 avec dénivelé, et je crois savoir cette année de la grêle…) donc peut-être parcours plus court pour eux…
    tu n’as pas reconnu la côte de Viarmes à St Martin ? c’est celle que nous avons pris en descente lors de la rando de Domont, et dont les ralentisseurs me font râler 🙂
    étrange ces manques de marquages, car généralement 0 défaut sur les organisations de Frépillon 🙁
    En tout cas bravo à toi, tu as bien roulé en étant à l’aveugle… ou presque. Oui le travail paye

    • FG

      Salut Gérard. Effectivement, on m’avait dit du grand bien de l’organisation par le CS Frépillon et cela c’est vérifié. Après j’ai du louper les marquage au sol mais ce n’est pas grave car au final je suis bien rentré au bercail 🙂
      La côte de Viarme, je l’ai reconnu et j’ai même pensé à toi quand tu m’avais parlé des ralentisseurs. AU final, je ne sais pas s’ils sont plus pénibles en descente ou en montée. En tout cas, elle est sublime cette montée 🙂

  3. Tu vas envoyer du lourd cet été ! j’ai hâte de voir ça 🙂 et puis avec ta nouvelle bête de course, ça ne rigole plus !

    • FG

      Coucou Léna 🙂
      J’espère que la forme va rester comme ça. J’avoue que j’aimerai bien… Pour le vélo même si ça ne fait pas tout, avoir pris une taille légèrement inférieure me permet d’avoir une position plus compacte et surtout plus confirtable 😉
      En tout cas toi, t’es en forme aussi parce que le Ventoux c’est pas de la rigolade

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