102,80km – 4:16:27 – 24,1km/h de moyenne – 1230m D+

DCIM100GOPROCa y est la Team GS est reformée après de multiples séparations, bien évidemment involontaires. Nous nous sommes consultés dans la semaine comme nous le faisons tout le temps pour savoir quelle distance nous couvrirons et quel profil de parcours nous voulons avoir.

François, toujours comme à son habitude, me fait trois propositions via Openrunner. Celle que je retiens est là plus pentue des trois car si on doit se faire mal, autant le faire à deux. Et je peux déjà vous dire que j’en ai c**é…

Le tracé devait partir via Montlignon puis passer par la Route Forestière des Parquets seulement François, qui est passé par là pour venir me rejoindre, me dit avant le départ qu’il y aura un changement de programme car un tronçon est en travaux et qu’il ressemble à Verdun après le bombardement.

Nous montons donc en direction du collège de Saint-Prix situé dans le quartier des Vergers pour piquer droit sur la rue de Reinebourg et là, nous prenons la première difficulté (de taille…) en plein poire, ça monte sec avec un max à 13%. Cela a vite fait de nous mettre en jambe. Le point positif de cette montée est de me rendre compte que j’ai enfin trouver la solution au couinement de mon vélo en danseuse: c’était le jeu de direction à qui il manquait 1/8e de tour de serrage…

Nous passons devant Massabielle, ancien couvent des Soeurs (toujours en activité) puis nous prenons sur la gauche la rue du Château de la Chasse qui nous fera redescendre sur la route des Parquets. Cette route forestière, en partie interdite aux véhicules à moteur, est assez belle et roulante. Elle nous emmène jusqu’au carrefour avec le Chemin de Saint-Leu à Chauvry, en plein forêt. Allez hop, sur la droite vers Chauvry… Vous pourrez observer alors sur la gauche, l’étendue dite des « Sapins Brûlés », lieu du tournage du scène du Mur de L’Atlantique avec Bourvil. Après cette descente, méfiez-vous car ça remonte fort et les voitures ne font pas dans la dentelle (pente maxi: 7%). Le parcours continue jusqu’à Chauvry où il faudra faire attention avant d’y arriver. Une grosse descente qui paraît roulante mais qui ne l’est pas du tout vous y attend: nid de poule, passage soleil/ombre,… Un super cocktail pour une chute mémorable. Attention donc!

Une fois dans Chauvry, nous prendrons la D3 sur notre droite afin de passer sous la Francilienne en direction de Baillet-en-France puis de Montsoult. Un petit tour devant la gare puis zou, grimpée des côteaux, environ 6-7% pour les portions les plus abruptes. Il fait très chaud aujourd’hui et ça tape fort. J’ai préféré mettre une alarme sur mon GPS toutes les 15min afin de boire 1-2 gorgées d’eau pour éviter la déshydratation. Une chose à laquelle on ne pense pas souvent mais qui s’avère bien utile, surtout en cyclosportive par exemple.

Une fois passé devant la mairie de Maffliers, nous nous dirigeons à gauche sur la D64 jolie portion de route qui file vers Nerville-La-Forêt. Nous continuons sur la D64e puis sur la D78 pour partir vers Presles. La portion est roulante et la chaleur ne cesse d’augmenter, elle nous traîne jusqu’à Beaumont-sur-Oise en passant pars Mours et Nointel.

A ce moment, on sait que la deuxième difficulté du jour va se dresser d’un moment à l’autre devant nous. On aperçoit déjà le haut de la ligne de crête. Nous partons donc en direction de la forêt de Carnelle et de Saint-Martin-du-Tertre. Toujours la même montée, obligatoire pour nous, si nous voulons prendre du D+.

Première partie de la montée. Comme d’habitude, on place tout à gauche (34×25, pour ma part!) car elle n’est pas progressive, ça monte d’un coup. On passe de 5% à 12% en un rien de temps. Bizarrement, aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est moins dur.

Deuxième partie de la montée. Ça se stabilise à 4-5-6% jusqu’en haut. Une fois sur la plateau, nous roulons bien, aux alentours de 29 km/h. Puis nous amorçons la descente sur Saint-Martin, juste le temps pour nous de saluer le couple et le cortège qui sort de l’église…

Nous récupérons la D909 puis la D922 que nous prenons avec prudence, une très bonne amie!! Car il y a beaucoup de voiture et ça roule fort. Sortie à Seugy puis nous prenons la route de Chaumontel. Pas de difficulté sur cette partie et il me semble que nous avons vraiment bien négocié la montée de Saint-Martin. Nous avons une bonne allure…

Un coucou à notre Job Bike (notre vélociste!) préféré puis on file vers Lamorlaye que l’on quittera rapidement pour le Lys de Chantilly. Ah oui. Il y a du vent mais c’est curieux car nous avons l’impression de ne pas trop le ressentir alors qu’il est effectivement présent, le coquin.

A la sortie du Lys, nous prendrons de nouveau la D909 (Avenue de Royaumont) pour atteindre Viarmes et notre troisième difficulté du jour.

Pour ceux qui ne connaissent pas, la côte de Viarmes ne fait pas forcément peur. Elle n’est pas forcément exigeante non plus. Qu’a t-elle de particulier alors, nous direz-vous? C’est un mythe pour tous les jeunes cyclistes que nous étions dans les années 90. Il faut juste savoir l’apprivoiser avec sa portion à 7-8% en plein milieu, son exposition en plein soleil, son peu d’ombre et son revêtement tout pourri à partir du pont… Mais aujourd’hui, elle se passe. Pour ma part, j’ai eu du mal… Je pense que c’est la chaleur et le soleil auquel je ne m’accommode pas très bien. François, lui, a été une flèche. Très à l’aise, il m’a distancé dans toute les côtes. Facilement et simplement.

Bref, une fois en haut de la côte de Viarmes, nous prenons à droite, tout de suite au rond-point, pour repartir sur Saint-Martin. Et oui, la grande nouveauté de ce parcours c’est de reprendre la montée de Saint-Martin mais dans l’autre sens, pour la première fois. Descendons donc.

Nous prenons, François et moi, un pied phénoménal. La descente est longue, régulière, superbe. On fait attention à nos trajectoires au cas où. Franchement superbe expérience.

Arrivés à nouveau à Beaumont-sur-Oise, nous piquons sur Persan puis Chambly par la D21. Passage en ville, assez pénible, nous vous le concédons. Voitures, ralentissement, feux tricolores et rond-point sont les mamelles de cette portion… Heureusement, ce n’est  que de courte durée puisque nous bifurquons sur notre gauche pour partir sur Ronquerolles. Au-dessus de l’A16, nous tournons à droite puis nous suivons la route pour attaquer la quatrième difficulté du jour: la côte de Ronquerolles. Environ 2km montants avec des passage à 11%. Et là, c’est le drame… Je craque physiquement… Les jambes sont si difficiles à tourner que j’ai l’impression que mes moyens sont grippés et que ça force en tournant… Mais non, c’est juste moi…
Il parait qu’il faut régresser pour progresser et bien, je suis en plein dedans… François me mettra une véritable dose dans cette montée. Heureusement que du sommet jusqu’à Hédouville, le tronçon est en descente et me permet de bien récupérer… Les jambes commencent à être lourdes et douloureuses. A ce moment, je pense à nos potes cyclobloggeurs: Cestdurlevélo, Franco, Etc… qui doivent ramasser dix fois plus que moi quand ils prennent 3000m de D+. Moi, je fais 1230m de D+ et j’explose!!!

Il y a une chose dont on profite à mort. C’est le soleil, le paysage et la chaleur.

Nous rejoindrons Labbeville puis Brécourt et enfin Vallangoujard par la D64 avant de prendre à gauche dans  Vallangoujard pour attaquer cette montée en espalier de la D927 et arriver à Hérouville et son magnifique restaurant « Les Vignes Rouges »… Un tuyau qu’on vous donne comme ça, gratis.

Descente sur Auvers-sur-Oise par le château puis direction Méry-sur-Oise. Cette portion est une torture car, oui, il y a au bout la montée de la Gare mais juste avant, une série de ralentisseurs, toujours beaucoup de voiture et des feux. Bref, tout ça vous coupe le rythme.
Au bas de la montée que nous connaissons par coeur, je me prends à l’attaquer sur la plaque sans forcer tandis que François, plus aérien, a déjà passé le 34 dents à l’avant. Le 34, pour ma part, je le passerai au milieu de la montée avant d’attaquer le deuxième segment qui mène au passage à niveau, ça grimpe tranquillement mais sûrement.

Pour ce qui est du reste du trajet, de la ville, des voitures, etc… Rien de bien intéressant donc nous vous laisserons regarder cela sur le tracé strava ou openrunner.

Épilogue.

Je confirme que, pour ma moi, c’est mieux de rouler à deux. On partage les galères, on rigole, bref ça passe mieux.

J’ai eu beaucoup de difficulté dès la Côte de Viarmes où je pense avoir eu un soucis avec la chaleur car au niveau kilométrage, nous sommes pas mal.

Maintenant que les congés approchent, il va y avoir un moment de flottement car je pense que la Team GS ne roulera pas beaucoup ensemble cet été. Nous roulerons certes et nous ferons vivre ce blog même durant les mois estivaux.

A ce propos, la Team GS vous prépare une petite surprise à partir de la rentrée… Mais Chut! C’est un secret… enfin pour le moment!!

 Tracé et profil Openrunner