113,29 km – 4:31:04 – 25,08 km/h de moyenne – D+ 1310m

Suite à un petit challenge lancé par Cestdurlevélo, que nous relevons donc maintenant, je vais tenter de rédiger ce récit au passé simple… Voyons donc ce que cela donne.

DCIM100GOPROIl y a quelques temps, nous eûmes l’idée François et moi de rouler sur des parcours officiels. Par parcours officiels, nous entendîmes: « Parcours tracé pour une course régionale » comme le sont la Tabernacienne, la Mérielloise, etc…

Après avoir chercher sur Openrunner, nous trouvâmes LE parcours: celui de la Tabernacienne (que notre ami Gérard connaît bien et qui nous livre son récit ici). Un magnifique parcours long de 106km avec un dénivelé supérieur à nos habitudes.

Qu’à cela ne tienne, aussitôt trouvé, aussitôt chargé dans notre GPS.

Dimanche 13 avril, notre départ fut prévu aux alentours de midi. Temps un peu couvert mais avec quelques belles éclaircies et une température agréable, c’est donc pour cela que nous eûmes enfilé notre cuissard court tout en gardant une sous-couche technique sur le haut. Faut pas précipiter les choses, tout de même.

Départ somme toute classique puisque nous empruntâmes la Rue de Paris qui nous fîmes  traverser Saint-Leu-La-Forêt, Bessancourt puis Frépillon pour ensuite entamer la descente de la Gare de Méry-sur-Oise. Nous filâmes à bonne allure jusqu’au pied de la Côte du Château d’Avers-sur-Oise. Passés sur le plateau de 34 dents, nous l’enchainâmes assez tranquillement car il fallut tout de même garder à l’esprit que le parcours dépassait les 110km…

Les jambes furent bonnes pour cette montée pas forcément technique mais avec un bon replat en plein milieu pouvant casser le rythme.

Nous tournâmes à gauche sur la D27, route que nous n’avions jamais empruntée, puis sur la D927 qui nous mena à Livilliers puis à Epiais-Rhus. Pas de grosses difficultés sur ce tronçon, si ce n’est le vent qui vint nous tenir compagnie.

La D64 nous fît entrer dans Grisy-Les-Plâtres par un côté que nous ne connaissions pas encore. De toute manière, quelque soit la route empruntée, l’arrivée est située en hauteur.

Un bout de D22 puis à droite sur la Route de Cormeilles ce qui nous permit de glisser tranquillement vers Cormeilles-en-Vexin par une magnifique route champêtre. Les sensations furent bonnes et les jambes tournèrent bien! Nous pouvions même nous prendre à discuter de choses et d’autres.

La trace prit la D190 en sortie de Cormeilles, route qui serpente dans les plaines jusqu’à Ableiges, coin bien connu des cyclos.

Puis D28 par Us sur la route de Marines. La vitesse moyenne était alors assez honorable avec un petit 27km/h mais le vent grandissait de manière assez importante.

La sortie de Marines se fit par Les Hautiers qui porte bien leur nom puisqu’il fallut prendre un petit raidard pour y arriver. Nous reprîmes la D28 au niveau de Neuilly-en-Vexin, nous échangions alors sur le fait que depuis le début de la saison nous n’avions vraiment pas de bol avec le vent. Nous n’aurons pas eu de répit de ce côté là… Le vent, ça nous connait!!!

Ce parcours fut sans doute le plus casse-patte que nous n’ayons pris depuis bien longtemps car le rythme se trouva cassé en permanence par l’alternance des montées. Nous en parlons souvent mais là, ce fut assez flagrant.

Chavençon puis Monneville… Notre bête noire. Nous nous trouvons toujours en galère dans cette commune: fringale, plus de jus, pluie, etc… Espérons que cela ne soit pas le cas.

J’en profita donc pour dire à François: « Si t’en a marre, on tourne à droite dans Monneville et hop on évite une boucle… » Euh pour plaisanter bien évidemment.

D536 en direction de Lavilletertre, nous bouclâmes les 50 premiers kilomètres (situés entre Monneville et Lavilletertre) en 1:59:37 soit 25,1km/h. Pût mieux faire tout de même.

De Lavilletertre, nous n’en vîmes que peu de chose, puisqu’elle nous vit quitter la D536 sur la droite pour raccorder la D567 qui fut une des portions les plus plates du parcours. La contrepartie étant une prise au vent phénoménale puisque, pléonasme mis à part, nous fûmes en pleine plaine.

François et moi bombardâmes un tantinet sur cette portion roulante avec une vitesse instantanée ne baissant pas sous les 34km/h car il fallait coûte que coûte ne pas faire tomber la moyenne. Nous atteignîmes Liancourt-Saint-Pierre puis Fay-les- Etangs le bien nommé, puis raccordâmes la D105 en direction de Fleury (avec un -Y pas -IE, nous n’étions pas en beaujolais).

Nous ne le savions pas encore mais nous n’allions pas tarder à aborder la partie la plus dure du parcours. En effet, tandis que nous étions en train de nous restaurer d’un sandwich pain complet-jambon préparé par mes soins, le GPS nous alerta: « Prendre à droite à 100 mètres ». Nous nous retrouvâmes face à un véritable mur, sandwich non encore fini, en essayant de changer les plateaux. La route grimpa très vite: 5-7-9% puis un replat dans une courbe à gauche et là, le deuxième effet Kisscool… Une reprise à 12-14-15%.

Les jambes ne répondaient plus aussi bien… Nous faillîmes même poser pied à terre, mais c’était sans compter la ténacité de la Team. Arrivés en haut, nous dûmes reprendre notre souffle mais ce fut à ce moment que c’en était fini de nos jambes. Il me sembla qu’elles étaient restées en bas de la côte.

Après Marquemont, nous descendîmes sur Monneville puis nous nous engageâmes sur la D508 pour filer en direction de Tumbrel et Neuville-Bosc, route que nous connaissons bien. Bifurcation à droite sur la D5 pour repasser définitivement dans le Val d’Oise et nous dûmes lutter pour rejoindre Berville bien qu’aucune grosse difficulté ne vienne se présenter à nous.

Il ne restait plus que 38 km quand nous roulâmes, François et moi en direction de Margicourt afin de récupérer la D188 qui nous mènerait à Arronville.

Un petit peu azimuté (encore une expression acquise à l’Armée), nous nous souvînmes qu’une belle montée nous attendait: 6% régulier afin de couper la D927 (attention, beaucoup de passage et les véhicules roulent très vite).

Nous nous dirigeâmes sur Messelan par la D151. Pour ceux ne connaissant pas le coin, la D151, dans ce sens, fut une aubaine pour nous car il s’agit d’une route en descente jusqu’à Nesle-la-Vallée. Heureusement pour nous parce qu’à partir du 80ième kilomètre, nous ressentons vraiment la fatigue: mal aux jambes, plus de jus dans les montée sauf…

…Sauf que les organisateurs avait pondu une petite boucle dans le centre de Nesle avec quelques petits raidards. Était-ce fait exprès? Car la question qui nous vint à l’esprit fut celle-ci:  » à la sortie de Nesle, prendra-t-on la grosse côte (D64) en espalier qui part sur Parmain ou bien partirons nous à droite pour filer vers Valmondois (D151)? » Quand on commence à se poser ce genre de question, c’est que la machine n’est pas au top.

Encore une fois heureusement, le GPS nous indiqua la direction de Valmondois ce qui signifiait plus trop de montée et un revêtement correct, nous reprîmes du poil de la bête malgré la fatigue.

Valmondois puis le pont de Butry-sur-Oise, nous roulions bien mais nous n’allions pas être en reste niveau montée. Une des dernières difficultés reste la grimpette montant sur les hauteur de Mériel (9%) puis un passage dans une zone résidentielle avant de couper la Francilienne pour partir sur Villiers-Adam et Frépillon. Le vent, le vent mais également une route en descente.

De plus, il faut également savoir que j’étais en test avec une nouvelle selle et que, par conséquent, j’avais quelques soucis en position assise!!!

La Trace GPS nous fit prendre alors prendre une piste cyclable bien entretenue qui longe le chemin de fer de puis la gare de Frépillon jusqu’à celle de Bessancourt. Les jambes tiraient toujours mais nous gardâmes à l’esprit que l’arrivée n’était plus très loin.

La D191 nous permit de couper l’A115 et traverser la Zone d’Activité du Chêne Boquet pour récupérer la D502 afin de pénétrer dans Taverny.

Le temps pour nous de quitter le tracé officiel pour rejoindre Saint-Prix. Nous bouclâmes donc les 113 km de notre parcours en 4 h 31 pour une moyenne de 25,08 km/h ce qui est honorable sachant que le dénivelé positif est bien supérieur à ce que nous faisons habituellement.

Alors laissons à Cestdurlevélo le soin de nous dire si le défi à été relevé…

 Tracé et profil: