Suite à l’article « Huile ou graisse?« , Baptiste (du blog Cestdurlevélo) nous avait posté un commentaire que je cite:

Intéressant. Tiens, une idée (sujet) pour un autre article… si vous vous y connaissez, bien sur (ce qui est selon moi le cas !!!… du moins, plus que moi): quelles sont les pièces à graisser, lesquelles à huiler, et à quelle régularité? Exemple: le graissage du dérailleur AR. Je ne sais jamais où mettre de la graisse, ni à quelle régularité!!!
A+ et encore merci pour ces conseils avisés!

Baptiste

Je dois avouer que l’idée d’un tel article m’a tout de suite intéressé. Je remercie donc officiellement sur le Blog de la Team GS notre Ami Baptiste.

Poursuivons donc…

Comme je l’avais dit précédemment, l’utilisation de l’huile ou de la graisse est soumise à divers critères dont les contraintes météorologiques pour les pièces non protégées, le fait que les pièces soient mobiles, semi-mobiles ou bien fixes, etc…

La question qui a été soulevée par Baptiste réside dans le fait de savoir où déposer la graisse ou l’huile et à quelle fréquence le faire. Nous allons donc, dans les limites de nos compétences, vous aiguiller à ce sujet.

1. La Graisse:

Les pièces nécessitant généralement un graissage sont celles ne présentant pas forcément de risques face aux affronts de la météo. On parle à ce moment des filetages: boitier de pédalier (oui, comme vous l’aurez remarqué, c’est un leitmotiv, on l’adore, nous, le boitier de pédalier et pourtant il fait si peur au cycliste…), vis diverses, axe de pédales, etc…

La fréquence est variable. Si le boitier de pédalier doit être récuré deux fois par an (sortie de l’hiver et entrée dans l’hiver soit avril et octobre environ) et bien on en profitera pour regraisser à cette occasion. Bref, rien de compliqué.

 

2. L’Huile:

Pour les pièces à huiler, c’est pareil sauf que l’huile est déposée sur les parties susceptibles d’être en contact direct avec les éléments extérieurs (eau, boue, poussières, etc…) ce qui la rend plus corrosive. Il faut donc dégraisser et re-huiler plus fréquemment les pièces que pour celles qui doivent être graissées

Exemple.

Monsieur GS sort faire sa promenade dominicale. Le temps est plutôt mitigé, on ne sait pas trop s’il va pleuvoir ou pas. En cours de sortie, la pluie commence à tomber. Le vélo de Monsieur GS prend donc l’humidité et les éléments directement exposé sont: la chaîne, les plateaux, la cassette et les dérailleurs. Sans oublier bien sûr, les câbles de dérailleurs AV et AR ainsi que ceux de freins (car Monsieur GS a un vélo avec passage de câble extérieur et non intégré au cadre).
Monsieur GS aura donc le bon réflexe s’il sèche un peu sa chaîne avec un chiffon, puis passe un léger coup de dégraissant sur la transmission avec un pinceau, re-sèche avec son chiffon puis applique son huile fétiche. Cela lui permettra de ne pas avoir d’usure prématurée de son vélo.

Pour en revenir à la théorie, il n’y a pas vraiment de fréquence type, si le vélo à besoin de lubrification, cela se voit, cela s’entend.

Maintenant, la base est de mettre un coup d’huile toutes les 2-3 sorties temps sec et après chaque sortie par temps humide.

L’huile, suivant son contenant, est directement déposé sur la pièce à lubrifier s’il s’agit d’huile en aérosol, au pinceau ou au doigt s’il s’agit d’huile en burette. Nous mettrons, je pense, d’ici quelques temps une petite vidéo concernant les endroits où mettre l’huile/graisse.

Nous avons réaliser à la Team GS une petite infographie tout simple qui résume le tout.

Pour vous guider