Une fois n’est pas coutume, j’ai l’honneur de vous présenter mon premier compte rendu de sortie! Je mesure bien évidement toute la difficulté de passer derrière mon binôme, mélange de Bernard Pivot et de Jean Paul Olivier. Pour vous prendre une image plus parlante, ce serait comme être en chasse-patate derrière Pantani dans l’Alpe d’huez… vous imaginez aisément la difficulté.

Et c’est un mois de Juillet assez étrange auquel on assiste actuellement entre ma séparation forcée avec mon camarade à cause d’emplois du temps divergeant et le climat que nous subissons ces dernières semaines sur la région parisienne.  Pour les parisiens qui liront ce compte rendu vous aurez très certainement compris ce à quoi je fais allusion.

Partant comme d’habitude de bonne heure, c’est-à-dire vers 14h – 15h ce que mon binôme ne supporte pas, j’ai décidé de faire un parcours accumulant les petites bosses malgré notre pauvreté de ce côté-là dans notre Ile de France. A ce sujet, j’ai d’ailleurs une pensée pour les « fous du Ventoux » qui doivent certainement bien rigoler de nos états d’âme à faire 1000 ou 1300 mètres de dénivelés quand leurs parcours font + de 2000 mètres, mais comme la chanson dit : on ne choisit pas non-plus les trottoirs de manille, de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher

Et me voila donc parti de Gouvieux sur les routes en direction du Val d’Oise avec en ligne de mire la première difficulté du jour : la côte de Viarmes. La montée n’est pas très difficile mais elle a le mérite de durer quelque peu, assez pour faire apparaitre les premières goutes de sueur et achever définitivement l’échauffement. Une fois cette côte terminée, je bascule à Saint Matin pour la descente jusqu’à Beaumont sur Oise. Descente que j’entreprends à 50-60 km/h sur une roue ! Vous allez comprendre très rapidement ce que je veux dire.

Malheureusement, je n’ai pas pris ma Go Pro avec moi ce qui m’empêche de faire de belles photos. Alors plutôt que de faire un long récit de mon périple solitaire, je préfère passer rapidement une partie de mon parcours : la côte de l’Isle Adam, la montée de Méry sur Oise, la côté de Saint-Leu-la-Forêt… et m’attarder sur la fin, c’est-à-dire le retour par là ou j’avais commencé : la remontée vers Saint Martin représentant la dernière difficulté du jour et la descente sur Viarmes pour finir sur les long faux plats du Lys.

Au bout de 75 km/h de toboggan, me voici donc de retour dans cette côté de Saint Martin du Tertre. Elle est assez irrégulière commençant à 10% puis 3% et de nouveau 5-6%. Dans cette dernière ascension, je vais ressentir la fameuse fringale bien connue des cyclos, que je reconnais maintenant à 10km. Mes jambes commencent à trembler et j’ai toujours cette impression comme une montée d’adrénaline, une sorte d’euphorie soudaine qui m’empare. Mon gel High 5 ne suffira pas… et donc avant la fin de la montée, la machine s’arrête m’obligeant à tout mettre à gauche. Mais l’arrivée est proche et je sais qu’une fois la côte terminée, le reste est très roulant. Peut-être même trop roulant au vue de ma roue arrière.

Après avoir dévalé à bloc la descente de Viarmes jusqu’à 60km/h, je termine par les long faux plats du Lys, quartier résidence haut de gamme du Sud de l’Oise sponsorisé par Mercedes, Jaguar ou Porche. Une fois chez moi, au moment du nettoyage du vélo, je me rends compte que ma roue arrière Ksyrium ES « anniversaire » comme ils disent chez Mavic, est fêlée sur plusieurs endroits ! La casse se situe au niveau des vis de rayons. En y regardant de plus près, je remarque que sur 5 ou 6 vis  il y a une petite fissure qui part de chaque côté. Quand à ma roue avant elle n’a rien. Après quelques recherches sur internet, je m’aperçois que mon problème n’est pas isolé et que je ne suis pas seul dans ce cas.

En recherchant une nouvelle roue arrière, je suis rentré en contact avec une personne vendant sa paire de roues KSYRIUM ES, les mêmes que les miennes. Et surprenant, au téléphone,  il m’annonce que je suis la quatrième personne qui  l’appelle pour lui demander s’il est possible de n’acheter que la roue arrière ! Etrange. Essayant d’en savoir plus, il m’explique que ces personnes ont le même problème que moi, leur roue arrière est fêlée. Ca peut paraitre assez étrange pour cette gamme de roue d’être dans cette état. Merci Mavic pour l' »anniversaire », Happy Birthday et craque…

Pour finir l’histoire, j’ai préféré tirer un trait sur ces roues et m’orienter vers une autre paire : les Ksyrium equipe. Certainement plus lourde, mais je serais plus en confiance dans les descentes à 60km/h. Quand on connait le prix des Ksyrium ES (près de 900€ la paire), on n’imagine pas qu’au bout de quelques mois d’utilisation, sans faire de cyclocross ou être adepte de la montée des trottoirs façon BMX Street, on puisse se retrouver avec des roues complètements fêlées !

La Team GS proposent à ses lecteurs ayant eu les mêmes soucis avec une paire de Mavic Ksyrium ES de laisser un message par mail à [email protected] (vous pouvez cliquer directement sur le lien) avec leurs coordonnées afin que nous centralisions les grief et puissions faire remonter les informations et faire une réclamation à Mavic. Alors à vos mails…