94,22 km – 3:58:53 – 23,66km/h de moyenne – D+ 1089m

16_02_14Après l’expérience de la précédente sortie (02/02/14), nous avons décidé de réitérer cette fois ci mais en allant un peu moins loin. Par chez nous, il est une route un peu pénible, la Route de Paris, qui traverse Saint-Leu-La-Forêt, Taverny et qui continue, en changeant de nom, vers Bessancourt et compagnie… Bref, cette rue est en sens unique sur une majorité de sa longueur avec les voitures en stationnement sur le côté gauche et beaucoup de véhicules derrière qui ne peuvent vous doubler ou bien en vous frôlant…

On a donc décidé de faire un départ sur les bords de l’Oise juste avant Auvers-sur-Oise. Une fois arrivés sur le parking avec El Dobloche, mise en condition, gonflage des roues, mise en place des bidons et hop, en route, mauvaise troupe avec une température d’environ 11°C et du soleil…

En partant, nous savons que cela risque d’être éprouvant aujourd’hui, notre Ami Louis Bodin de TF1 nous a prévenu d’un vent à 25km/h avec des rafales à 40km/h… Ca va tirer dans les jambes d’autant plus que le parcours pour une fois, n’est pas plat puisque qu’au final le Garmin nous donnera 1089m d’ascension totale.

Nous voici donc partis sur la D4 le bord de l’Oise en direction Parmain, on se chauffe, on tourne les jambes sur des pignons avec beaucoup de dents… On ne sent pas trop le vent car… il est dans notre dos…!!! On continue sur la D4 vers Champagne-sur-Oise que l’on quittera dès l’entrée en tournant à gauche devant la gare de Champagne sur la Rue  Chambly. Toujours tout droit, on longe l’A16, c’est moins glamour que de longer l’Oise, je vous l’accorde.

Arrivés à Ronquerolles, on tourne à gauche (toujours sur la Rue de Chambly) puis sur la droite Rue Hubert Person ça grimpe tranquillement mais on arrive sur la première difficulté, la Côte de Ronquerolles…

Arrivé à proximité de la forêt (vous ne pouvez pas la rater!!), une fourche et on prend à gauche. C’est là que les festivités commencent: 2-3km aux alentours de 8%. Mais à remarquer que le revêtement vient d’être refait et qu’il est vraiment top… Ca roule très bien. On la passe en douceur sans casse.

Poursuite jusqu’à Hédouville que nous traversons, jusque là tout va bien. Puis on bifurque sur la D151 qui mène à Frouville, Messelan avec son lot de petites bosses sympathiques et enchanteresses…

On commence à sentir le vent qui souffle et qui pousse sur le côté mais c’est pas bien grave, après tout on est motivé.

La route coupe la D925, un grand axe qui passe par Vallangoujard et continue sur Amblainville, je vous conseille lors de cette traversée d’être extrêmement vigilant, les voitures déboulent à des vitesses folles, puis on prend une belle descente même si le revêtement n’est pas top-top qui nous fait arriver à Arronville. La D188 nous amène à Haravilliers où, à ce moment, on tourne à droite sur la D22, en direction du nord vers Hénonville.

Et c’est là que tout se corse, on roule bien, normal, puisque le vent est dans le dos, on tourne entre 32 et 36 km/h en vitesse instantanée malgré un revêtement qui vous fait ressembler à Charlie Chaplin dans « Les Temps Modernes« , ça vibre, ça tremble de partout…

Mais en regardant derrière nous, le ciel est noir et on voit la pluie tomber. On se dit alors qu’on aura de la veine si on échappe à la méchante rincée qui arrive.

On met la tête dans le guidon et on appuie sur les pédales, ça roule bien.

Forcément on a toujours un regard derrière nous et le ciel se fait de plus en plus menaçant, la pluie qui tombe est encore bien visible, mais François me dit un truc marrant genre « Soit optimiste, tu vas voir on va réussir à le contourner et on ne sera pas mouillé… » Et le bougre aura raison! On continue la D5 vers Villeneuve-les-Sablons puis Saint-Crépin-Ibouvilliers, qui ceci dit en passant est une des partie pour notre challenge du mois de Mai en Baie de Somme.

Dans Saint-Crépin, on tourne à gauche sur la D129 vers Montherlant. On sent le vent se lever et nous mettre quelques belles rafales de travers, les vélos tanguent un peu… Puis arrivent l’Ormeteau puis Le Mesnil-Theribus et Bachivillers par la D115.

Et c’est à ce moment que ce qui devait arriver, arriva… Le vent en pleine face avec les rafales aux alentours de 40km/h mais notre lot de consolation sera, évidemment, de ne pas avoir pris la flotte. Mais 38 km restant à parcourir avec ce vent, ça casse un tantinet le moral.

Le Retour de la boucle se fera par la D3 et Fleury, Neuvilette, Monneville. Des communes qu’on ne connaissait pas très bien mais qui à la vitesse où on roule, se dévoilent à nous. A la sortie de Neuvilette se trouve une belle montée en lacet sur un revêtement propre et net qui grimpe environ à 7% de moyenne.

La suite par Neuilly-en-Vexin, Marines et Grisy-Les-Plâtres (D28 puis D64) est connu, reconnu mais éprouvant car c’est une continuité de montées/descentes.

La dernière difficulté de la journée se situera à la sortie de Vallangoujard avec une longue montée en quasi ligne droite, pas fortement pentue mais usante par la longueur. Mais ça grimpe. On a froid et la pluie commence à tomber… Les pieds sont gelés et le torse aussi.

Hérouville puis la descente d’Auvers-sur-Oise par la D928, tranquille sauf que moi, je me fais une frayeur à cause d’une large bande de gravillons sur la route. François, qui était derrière moi, me dit alors que ma roue arrière a fait un travers en chassant de 50 bon centimètres… Tout est bien qui finit bien…

On bouclera le parcours en 3h58 à 23,66 km/h de moyenne mais en prenant un D+ de 1089m, premier gros dénivelé de l’année…

Comme qui dirait, fatigués mais heureux… H-E-U-R-E-U-X…

Profil altimétrique et Tracé du parcours:

Et la vidéo: