Avant de commencer, nous tenions à nous excuser et surtout moi car malheureusement, il n’y aura pas de photos pour cet article… François n’avais pas pris la GoPro et moi, j’avais oublié mon appareil… Mais comme le dis l’adage: « Quand on a pas de tête, on a des jambes! » Espérons que ce soit le cas pour cette sortie…
Allez! Deuxième semaine consécutive où la Team tourne ensemble et probablement la dernière sortie groupée avant la rentrée puisque nos vacances étant décalées, je pars en vacances la semaine prochaine tandis que François lui partira fin du mois. Il faut savourer ces quelques moments.
Le parcours ayant déjà été résumé (lire cet article), nous ne nous ferons pas l’affront de vous le redétailler à nouveau. Nous obtenons pour un format de résumé plus dirigé sur les ressentis de chacun puisque nous avons chacun déjà roulé sur ce parcours mais en solo.
Le départ se fait par le sud en partant directement vers Jouy-le-Moutier. Le départ est très fort, je sens que François est très fort aujourd’hui car il met beaucoup de rythme et ce n’est pas pour me déplaire. Seulement attention, il y a 122km à boucler et partir trop fort est souvent synonyme de grosse défaillance sur la fin.
Bref… La première difficulté de Jouy-le-Moutier est une côte dont la pente oscille entre 6 et 9%, assez courte et très punchie. Elle se négocie en douceur et souplesse même si la chaleur nous accable un tantinet. Cette montée est suivie d’un passage en ville où il est difficile de rouler trop fort à cause de la circulation et des feux de signalisation.
Après une portion plate et exposée au vent (D22) qui nous mène jusqu’à Boisemont, le rythme soutenu du départ a ralenti d’autant plus que l’on s’apprête à attaquer la deuxième difficulté du jour: la montée du Bois de l’Hautil dont le pourcentage maximum de 11% nous entame un peu les jambes. L’odeur de sous-bois et de champignon est assez agréable et nous profitons de la fraîcheur que nous procure ce passage.
Une fois sur le plateau, en tête, je remets un coup de corne et monte en vitesse. François suit dans le sillage et c’est d’autant plus facile que le vent nous est favorable… On prendra la direction de Meulan par la Route de Pontoise où là encore le rythme est assez endiablé puisque la vitesse instantanée frôle les 36km/h. Nous doublerons même un VTTiste dans une côté sur la l plaque à fond les ballons.
C’est alors que François monte à ma hauteur et me glisse à l’oreille en hurlant (parce qu’avec le vent s’entend que tchi): « Ce rythme de dingue va se payer sur le trajet retour »… Euh, oui probablement mais profitons en…
La descente sur Meulan et sa discothèque le Pharaon se fait à une vitesse vertigineuse. En effet, le compteur affiche 61,5km/h, la route est bonne, ça file.
La D913 nous emmène vers Vétheuil et toujours avec un vent favorable, nous égrenons les kilomètres en prenant de bons relais chacun son tour. Juste avant la descente de Vétheuil, François nous gratifie d’un premier sandwich Pain Complet/St-Morêt/Noix de Jambon au Poivre extrêmement réconfortant pour le moral.
La descente se fait encore à vive allure pour attaquer la longue partie le long de la Seine qui nous déposera au pied du château de La Roche-Guyon et donc de la troisième grosse difficulté de la journée…
Ce segment se fait en appuyant les relais et la moyenne est proche des 28,5km/h. Le vent est toujours avec nous (pour une fois!!!).
Cela va tellement vite qu’on est même surpris de voir le panneau La Roche-Guyon aussi vite. Une bonne nouvelle.
La montée à la sortie de la ville, avec ses pourcentage moyen à 8%, elle se négocie en douceur… Ca grimpe tranquillement mais il ne faut pas croire qu’on en a finit puisque une fois sur la Route des Crêtes, ça continue avec du 6%. François a des jambes, moi aussi apparemment. Seul hic, il faudra que je m’arrête car j’ai l’impression que mon pneu arrière est crevé. Fausse alerte et hop on repart.
Vers Maudétour-en-Vexin, François a l’air de souffrir un peu mais il va m’étonner quelques kilomètres plus tard…
Sur la route de Wy-dit-Joli-Village, il va remettre un rythme de dingue en roulant aux alentours de 34-36km/h ce qui permet à notre moyenne de regrimper gentiment… Et ce rythme on va le garder en passant par Gouzangrez même si sur la petite portion qui longe la grosse D14, on s’octroiera un deuxième casse-croûte sur le vélo.
Jusque là l’état d’esprit est bon, le moral aussi et les jambes, même si elles commencent à piquer un peu, sont toujours là aussi.
Arrivé vers Osny, nous sommes conscient qu’il va falloir continuer nos effort si on veut atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés en plein milieu du parcours: conserver une moyenne à l’arrivée au-dessus de 27km/h.
Après Pontoise, sur la Route d’Auvers qui longe l’Oise, on enchaîne de beaux et courts relais. On est bien ça déroule… Pas besoin de parler, l’un se décale sur la gauche, se laisse descendre et reprend derrière l’autre… C’est énorme. La vitesse est au-dessus de 34km/h.
La dernière difficulté du jour n’est pas très loin. La Côte de Méry nous attends les bras ouverts… Nous l’attaquerons tranquillement, sur la plaque en ce qui me concerne et je passerai le 34 dents plus tard dans la montée. Seulement, le passage à niveau se ferme et nous contrains à nous arrêter. Et là, c’est le drame… Meuh non… On est juste obligé de s’arrêter en pleine montée…
On repart… Sur un bon rythme encore. Nous nous permettrons même doubler un autre cyclo dans la montée de la station des eaux à Frepillon.
Le retour hyper classique par Saint-Leu-la-Forêt nous fait baisser la moyenne à cause de la circulation qui règne…
Nous terminerons tout de même les 121,8km à 27,3km/h de moyenne. Objectif atteint.
Semaine prochaine, c’est le départ en vacances. Coupure. Pas de vélo et quelques kilos en perspective mais bon, c’est les vacances.
cestdurlevelo
Ben dis. Ca pédale vite, par chez vous !!! Vous aviez sorti la grand’ voile?!
FG
J’avoue que là on a envoyé le bouzin comme on dit chez nous…
On avait sûrement les Chaussettes en Titane 😉