65,7 km – 2:48:25 – 23,4 km/h moyenne – 710m D+
Ca y est, nous y voila. Cela fait un petit moment qu’il n’y avait plus eu de compte-rendu on the blog.
Cela s’explique par le mauvais temps (bonne excuse) et des week-end prévus de longue date et bien chargés.
Bref, tout cela pour dire que si François a été plus régulier que moi sur les sorties cet hiver, aujourd’hui, j’ai bien ramassé.
Pour ceux qui veulent du « croustillant », c’est par ici…
Déjà, il fait soleil lorsque je me lève ce matin: bon signe. Motivé et tout et tout, je me prépare gentiment pour aller chercher François chez lui vers 09h30.
A l’heure pile chez le binôme, première embuche de la journée: le dérailleur de François ne passe plus les grands pignons. On va batailler 20 minutes pour, au final, pouvoir lui faire gagner quelques pignons de rab. C’est déjà ça!
Départ réel (comme au Tour de France) à 09h50, nous nous engageons sur le chemin prévu puis après quelques kilomètres, François s’arrêt pour retenter un réglage plus fin. Il arrive à gagner encore un pignon.
Nous repartons sur la D144 pour rejoindre Saint-Leu-La-Forêt. j’ai beau avoir les gants longs, mes doigts me piquent et je sens bien le froid.
Nous rencontrons un jeune papa avec un vélo de course sur lequel il a adapté un siège bébé, nous discutons un peu puis continuons notre route jusqu’à Frépillon où nous tournons à droite sur la Rue de la Libération afin d’entrer dans le centre village.
Ca tourne plutôt pas mal au niveau des jambes et François me semble très à l’aise et costaud, ce qui sera confirmé lors de la grimpette suivante pour retrouver Villiers-Adam.
C’est à partir de là que le titre de notre article a été choisi.
Littéralement, je m’effondre. Impossible de tourner les jambes alors que le souffle est plutôt bon. Je vois François me distancer de façon admirable. La côte avoisine les 5% et je suis incapable de tourner le pédalier de façon efficace. Et tout ça sera le leitmotiv de la sortie…
François ralentit donc pour m’attendre en haute de la côte puis nous tournons sur la gauche pour entrer dans Villiers-Adam. Pose technique pour ma caméra puis nous repartons.
Seulement François repart en trombe et se goure de chemin.
Pour ma part, je prends la route et forcément m’interroge sur le fait que je ne le rejoins pas!
Attente au carrefour avec la D9. J’attends, j’attends et je le vois arriver rapidement… Punaise, je ne sais pas pourquoi mais j’la sens pas cette sortie.
Bon on reprend ses esprits en roulant sur la D9 qui serpente dans la forêt de l’Isle-Adam où nous serons rejoint par un sympathique cyclo qui nous dira « que nous avons de beaux vélo, mais qu’il faut penser à les nettoyer »… Hahahahaha. Oui en effet, il faudrait y penser!
Nous nous séparons quand, une fois Baillet-en-France atteint, nous prenons à gauche pour attaquer la deuxième difficulté du jour: la montée de Montsoult.
Régulière, le pourcentage avoisine les 5% de moyenne. Ca tourne, ça tourne et ça monte à tel point que nous arrivons vite en haut. Assez satisfait d’avoir tenu la roue de François, je me dis qu’au final ma première défaillance est passée.
Nous redescendons sur Nerville-la-Forêt pour repiquer en direction de Presles.
Comme nous n’avons pas roulé ensemble depuis un bail, nous en profitons pour nous raconter un tas de trucs sympas.
Beaumont-sur-Oise. Le calvaire recommence. Je me fais bloquer par une voiture et François part en échappée seul. Malgré toute ma bonne volonté, impossible de le reprendre. Il sera à nouveau obligé de ralentir pour que je le récupère.
Même chose à Asnières-sur-Oise, les jambes ne tournent plus, flageollent. J’ai beau prendre un gel et un peu de ravitaillement: rien n’y fait…
Et là crac, nous attaquons la Côte de Viarmes (que vous connaissez bien si vous lisez nos récits).
L’horreur, je monte à la même vitesse que dans les Alpes cet été sauf que là, la pente est 2% en dessous. François est parti comme une balle. Je relève la tête… Et bien, il n’est plus là. Costaud le binôme.
Il viendra me chercher dans la seconde partie de la côte pour finir avec moi. Merci ma caille.
La Plaine de France, son vent et ses dalles de béton. Pause technique et ravitaillement fruit sec qui me redonne un coup de fouet et qui me donnera la possibilité de monter jusqu’au Château de la Chasse.
Le retour sur Eaubonne sera pareil: éreintant.
En conclusion, François a fait une belle sortie même si j’ai dû le gêner beaucoup un peu. Costaud dans les montées et sur le plat.
Pour moi, il faut que je perde mes 3 kilos en trop (c’est pas beaucoup mais je trouve ça vraiment gênant sur le vélo) car là c’est pas possible de continuer ainsi…
Tracé du parcours
cestdurlevelo
Argh…
Bon, y’a des jours comme ça, hein ! Et ‘pis, sans cette sortie difficilement passée, ça serait encore pire le week end prochain hein 🙂 alors ne perdons pas le moral… ça reviendra ! Il est encore très très tôt dans la saison. Et puis c’est encore la période des raclettes, tartiflettes, on sort juste des crêpes de la chandeleur, et puis faut pas oublier une petite choucroute ou fondu savoyarde de temps en temps… tout ça pour dire que les kilos superflus… ils n’ont rien de superflu lorsqu’on est à table ahahah.
bravo à tous les deux. C’est bien d’avoir repris le rythme. Pour les sensations… ça viendra en temps et en heure !
FG
Merci Baptiste… J’avoue que j’ai vraiment eu du mal aujourd’hui… François a été hyper costaud. Je sais que ça reviendra mais je peux t’avouer que ça fout un coup au moral.
En même temps, un mois et demi sans vélo, des week-end gastronomiques à gogo et en plus je sors d’une gastro qui m’a pris toute mon énergie. Bon allez, j’arrête de me chercher des excuses 🙂
On va se faire un petit plateau de fruits de mer et ça repart 😉
Gérard
Hello la Team, Ah ça fait du bien de vous lire, et de revoir les petites routes de nos sorties d’entrainement en vidéo.
Je ne vois pas de déchéance, juste une sortie d’hiver et une reprise… Par contre là quand je lis vélos sales… Oh mais c’est des watts qui s’envolent ça^^
Pour ma part, mes jambes me démangent, mais le bras (humérus) pas encore consolidé, et surtout pas encore la motricité de la main… donc toujours h.t. trop rarement… trop crevé en rentrant du kiné. la reprise sera dure et le foncier inexistant 🙁
Vous verrais-je à la Tabernacienne ? où je serais surement aux inscriptions (je vois pas trop quelle autre aide je pourrais apporter avec une seule main^^)
Francois
Bonjour Gérard,
Oui normalement nous y serons cette année à la Tabernacienne. Je serai très heureux te de rencontrer pour la première fois.
En tout cas, nous te souhaitons un bon rétablissement. La sagesse dans ces cas là est aussi un excellent remède.
On espère te revoir très vite sur un vélo et aussi lire de nouveau tes aventures sur notre « Vexin » commun.
A très vite!
FG
Hello Gérard… Heureux de te relire ici 🙂 Merci pour tes encouragements mais j’avoue que cette sortie, je l’attendais depuis longtemps mais qu’au final, je l’ai subit. Heureux d’avoir pu retrouver mon Binôme sur nos jolies routes du Vexin.
En plus pour conclure la matinée, j’ai crevé en rentrant chez moi. La poisse.
On sera à la Tabernacienne, c’est prévu sur l’agenda. Remets toi bien. Et comme dit le dicton « Sagesse est mère de sûreté » 😉
léna
Hello les amis cycliste 🙂
Contente de voir que vous avez repris du service !
C’est dingue de voir à quel point on perd vite … je sais oh combien c’est démotivant, mais tu vas vite reprendre du poil de la bête et perdre ces 3 petits kg avec les beaux jours qui reviennent ! mais il faut se faire plaisir aussi … on fait aussi du sport pour pouvoir profiter des bonnes choses 😉
Semaine prochaine, la sortie sera plus facile
Francois
Bonjour léna,
Merci pour ton message.
Je ne me fais aucun soucis pour FG qui par son passé professionnel reviendra très vite à son meilleur niveau. Il est très costaud physiquement et surtout dans la tête comparé à moi…
A bientôt !
FG
Salut Léna… J’ai ramassé méchant quand même… Maintenant que j’y repense (à froid), le première montée m’a été fatale. Ca ira mieux le week-end prochain, je pense.
Je ne suis pas du genre à me laisser aller même si j’avoue que moralement, quand ça arrive, tu en prends un coup 😉
Bizzz 🙂