107,2km – 4:17:50 – 25km/h moyenne – 1164m D+
Bon allez, on vous l’accorde, il n’y a pas trop eu d’activité sur le blog depuis la fin avril. En cause, un emploi du temps chargé et les week-end du mois de Mai occupés avec la famille (et ça fait du bien aussi!!).
En revanche, pour la reprise, nous n’avons pas été déçu… du tout…
En ce dimanche 31 mai, tandis que nous devrions être au printemps, la météo se montre assez clémente avec de belles éclaircies mais un vent fort avec de bonnes rafales. C’est décidé, on se fera un petit parcours d’environ 110km dans le Vexin, notre terrain de jeu.
Départ d’Eaubonne, on file vers la Gare de Cernay à Ermont. Déjà, l’allure est bonne. Nous ne tapons pas dedans mais ça commence à rouler.
Nous rejoignons la fameuse « Chaussée Jules César » afin de rejoindre Taverny où nous bifurquons à droite sur la D407 qui nous emmène jusqu’à la rue de Paris et la Mairie de Taverny.
Cette portion n’est pas très dure: c’est assez plat et c’est roulant. Mais à un moment, je dis à François: « Tu ne crois pas que l’on part un peu fort? ».
La réponse ne se fait pas attendre: « Si un peu mais faut bien s’échauffer! » me répond t-il… Ok pas de problème.
A ce moment, on attaque la première difficulté du jour. Une fois dans la rue de l’Eglise, nous prenons un premier virage à gauche et la pente s’accentue… jusqu’en haut, à l’entrée de la BA 721 de Taverny. Le pourcentage moyen tourne autour de 10% avec des passage à 12-13%. C’est sûr, pour être chauds, on est chaud…
Une fois, en haut, nous poursuivons sur la Route de Béthemont avec sa forêt, son revêtement à refaire et… ses côtes. C’est une alternance de deux montées (environ 9-10%) et deux descentes. Personnellement, ça passe bien même si je sens que les jambes sont un peu en bois… J’espère juste que pour la suite ça ira.
Arrivés à la D 44, on vire à gauche en direction de Villiers-Adam puis Mériel. Ce tronçon roule bien car il est en descente. Le seul hic, c’est que quelques gouttes tombent. Un petit crachin qui ne dure pas mais nous voyons bien que le ciel s’obscurcit.
Traversée de l’Oise, puis Butry pour partir vers Auvers. A ce moment, doublons un groupe de cycliste de Marly-la-Ville à qui nous disons bonjour puis nous prenons une petite route, encore jamais empruntée, pour monter sur le plateau d’Auvers-sur-Oise.
Une fois sur le plateau, nous rejoignons la D928 juste au-dessus d’Hérouville.
Le vent souffle fort et de face en plus, le ciel s’assombrit. Nous sommes vraiment bien barrés. Enfin, c’est le jeu!
Ca file à bon train sur la D79 en direction de Livilliers puis Génicourt avant de prendre la D22 vers Gérocourt. Encore une fois, ça roule fort et c’est François qui met le rythme… Quant à moi, les jambes tirent déjà. Mauvais signe.
Nous attaquons la deuxième grimpette du jour qui nous amène à Grisy-les-Plâtres. Avec ses 8% max, j’ai l’impression que ça se monte tout seul mais au final, c’était juste une impression!!
On récupère la route de Bréançon, nous pensons tous les deux la même chose: on va ramasser parce que ça monte continuellement et surtout le vent est de face. Mais là encore, j’ai l’impression qu’on l’a mieux négociée que d’habitude. Puis nous fonçons forçons, contre le vent dans la descente qui nous fait arriver à Marine.
Et à la sortie de Marines, c’est le drame. La pluie s’est jointe à nous et ça pleut assez fort. Comme de toutes façons nous sommes au point le plus loin du parcours, pas la peine de faire demi-tour, alors on continue.
Sur la D28 à l’entrée dans Neuilly en Vexin, on apercevons plusieurs cyclos sous un abribus en attendant que la pluie s’arrête. Je pense honnêtement qu’ils ont dû attendre longtemps.
Allez, zou, à droite sur la D188 vers Le Heaulme puis Saussette (ou Saucé(tte)!!). Autre difficulté: la montée sur le Christ d’Haravilliers. En prime, on se fait déposer par un cyclo d’un groupe que nous venons de doubler… Enfin!!
Une fois au Christ d’Haravilliers (lieu de tournage d’un Maigret avec Jean Richard: La Nuit du Carrefour, que je recommande vivement!), c’est loin d’être fini. La pluie redouble, nous sommes trempés et nous avons froid avec François.
Nous passons par Berville avec une belle descente bien casse-gueule qui finit sur une épingle à cheveux que nous prenons « safe » car il ne manquerait plus de se foutre dans le décor à cause d’un virage mal négocié ou de la chaussée qui devient de plus en plus glissante.
La D105 nous fait filer jusqu’à Amblainville. On ruisselle de flotte, je ne vois plus rien à travers les lunettes (je me guide presque au clignotement du feu de François). Un moment de pur bonheur. Petite montée pour arriver sur le plateau d’Arronville.
Sur cette bonne D927, très roulante au niveau voiture, nous envoyons du lourd avec des vitesses aux alentours des 36-37 km/h. A chaque tour de roue avant, nous récoltons un litre de flotte dans les chaussures. Les chaussettes pèsent environ 2 bons kilos, ma brave dame. C’est désagréable au possible mais on s’accroche. Les jambes me tirent beaucoup et j’essaye de pédaler en souplesse et surtout de ne pas y penser.
Arrivés à Vallangoujard, nous enchaînons sur la montée qui se négocie beaucoup moins bien que les autres précédentes. Je suppose que mes jambes n’y sont pas pour rien ainsi que la pluie, le froid et le moral en berne. Nous partons sur la D79 vers Nesles-le-Vallée. La pluie s’estompe un peu mais avec la vitesse, elle cingle le visage… Qu’est ce-que cestdurlevélo…
La D151 nous ramène vers Valmondois où nous rejoignons un couple de cyclos doublé un peu plus haut à Le Heaulme. On papote un peu au feu rouge puis nous les quittons pour rejoindre à nouveau Mériel.
Seulement voilà, la montée de 9% aura raison de moi. François part, très régulier, devant moi. Je n’arrive à rien, ça ne tourne plus du tout. C’est comme ci j’avais deux jambes du Capitaine Crochet: en bois.
Nous repartons alors vers Villiers-Adam, en passant par un bout de la forêt qui emprunte une jolie cuvette (la D9). J’ai encore beaucoup de mal à monter sans douleurs dans les jambes. On va enchainer sur la montée qui mène jusqu’à Viliers-Adam.
Et là, c’est encore le drame… Je ne monte plus rien, ça ne tourne plus du tout, c’est douloureux. Le moral est bien entamé et maintenant, je sais ce que signifie « tirer la langue »!
Il faut dire aussi que le reste du parcours n’est pas des plus simple non plus. Retour par Chauvry avec sa côte à 10% et la « Cuvetta de la Muerte » pour arriver en forêt. Tout cela se fait une fois de plus dans la douleur. Mais la chose positive c’est que je sens que ça travaille et travailler dans ces conditions fait que plus tard, cela payera.
Bon! Descente sur Saint-Prix par la descente du Château d’eau où le triathlon d’Enghien est passé le jour même (sous la pluie aussi!) puis retour sur Eaubonne pour boucler le parcours.
Au final, je pense que j’ai payé les 3 semaines sans vélo. Mais bon, ce n’est pas grave car cela n’a pas entamé ma motivation ni celle de François…
Tracé du parcours
Gérard
Salut la team, c’est sur là on était sur les même routes^^
Les cyclos que vous avez vu participaient surement à la rando du club de Mériel,
j’avais prévu le coup de la pluie, qui était prévue l’après-midi, mais sachant que je rentre tard … j’avais les sur-chaussures 😉
En ce moment en semaine je vais jouer sur la colline^^ mais marre des bagnoles, que ce soit la côte de St Prix, celle du cimetière, sont pénibles, pressés… content aujourd’hui st Prix est passée. mais je fais une erreur dans le virage à droite avant le sens interdit, vu que généralement une ou des voitures me colle aux fesses, j’ai tendance à le prendre en survélocité, du coup zone rouge 🙂
FG
Hello Gégé… Oui maintenant que tu le dis à Haravilliers, il y avait un ravitaillement 🙂 Punaise, le coup de la flotte dans les chaussures, c’est vraiment désagréable hahahaha.
Cette partie de la côte (avant le sens interdit) est un des plus pentus de la montée. Mais c’est vrai, les voitures ne sont pas patientes et elles mettent un peu la pression. Il faut en faire abstraction et monter tranquillou.
Bonne route pour cette semaine 🙂
Eric
belle ballade bien arrosée ahah ! je suis passé en Picardie voir ma sœur pour faire un barbecue, allez jeter un coup d’œil sur mon blog !
FG
Salut Eric… Bien arrosé oui mais dommage c’était pas du Chablis hahahaha… Je vais aller faire un tour sur ton blog pour voir ça 😉
cestdurlevelo
Bravo, là encore vous travaillez les jambes… et le mental 🙂
Et puis au final, à voir vos photos pleines de déconnade comme toujours… vous avez passé un bon moment !!! Hein? Y’a pas de mal à l’avouer 🙂
Bravo les gars.
FG
Oui c’est vrai on a quand même déconné mais j’avoue que pour ma part j’ai ramassé… Ce qui est bizarre c’est qu’au niveau récup, ça se passe bien. J’ai rarement mal aux jambes le lendemain… Bizarre 😉
Merci en tout cas pour tes encouragements 🙂
Alex
Pas évident ce printemps en Ile de France, certains jours on se serait cru en mars. Ca fait travailler le mental ! Et de plus vous avez le sourire sous la pluie 🙂
Par contre, je préfère la pluie francilienne aux pluies cévénoles : à Paris, tu sais que la pluie reste « fine » et que ça ne va pas rester longtemps… et c’est plat, donc plus facile
FG
Salut Alex. On s’est dit la même chose concernant le temps. On se croyait à la toussaint hahahaha… Bon on devrait avoir du beau temps ce week-end… Pour la pluie de toute manière, je pense que, qu’elle soit fine ou battante, c’est désagréable car ça cingle le visage. Enfin, comme tu les dis, ça fait travailler le mental.
franco
ouai c’est sur 3 semaine sans vélo tu paye cache!!
et la pluie qui s’invite au festivité ,bon ben ça dans l’année tu y a droit de temps en temps ,c’est comme ça ,ceci dit le mental a fait le reste ,et vous avez somme toute bouclé la boucle ,si je puis dire,allez n’attend pas 3 semaines pour remettre le couvert hein!!!
FG
Hello Mon Franco. Ca me fait super plaisir de te lire 🙂
Oui 3 semaines sans vélo, tu ramasses ta galette mais comme le vélo ne se perd pas, ça revient assez vite. Je te promets, on a pas attendu 3 semaines pour se remettre en selle car on a fait 127km ce week-end sauf que j’ai eu que des merdes (pb de dérailleurs, pb de selle, etc…). Le compte-rendu sera bientôt dispo 😉
Tu nous manques Franco