99,3km – 4:06:04 – 24,2km/h moyenne – 1146m D+
Aujourd’hui, on va à la pêche à la nouveauté… Tout cela pendant que Binôme court son premier 10km officiel autour du lac d’Enghien (sur lequel il fait un bon temps).
Nouveauté pour plusieurs raisons:
- J’axe mon travail sur le dénivelé: je vais essayer de chercher le maximum de pente.
- Je vais emprunter aujourd’hui une côte dont on m’a parlé mais que je n’ai encore jamais prise: la Côte du Rosnel.
- Je teste ce jour même mon nouveau vélo: LOOK 566 carbone (plus confortable et moins exigeant que mon ancien)
Me voici donc parti sur les routes ensoleillées de la région parisienne avec une petite température (6-7°C) mais une grande motivation et surtout une impatience non dissimulée de tester mon nouveau joujou.
Je me faufile tranquillement entre les voitures pour sortir de la grande agglomération de Cergy-Pontoise. Je fais pas mal de détour pour essayer d’éviter trop de circulation.
Je passe Pierrelaye, Eragny et j’arrive à Jouy-le-Moutier où je vais avoir le plaisir de prendre ma première difficulté.
Côte de l’Ancienne Mairie – Vauréal (95)
Cette côte n’est pas très longue (1,03km) mais peut-être usante pour deux raisons: une attaque dès la sortie d’un rond-point qui nécessite soit un coup de relance soit un passage rapide sur des pignons supérieurs et ensuite une pente qui s’accentue juste après le feu tricolore.
Le reste est assez facile à gérer même si de mémoire les pourcentages avoisinent les 6-7%
Pour cette fois, elle passe correctement avec le passage de la partie la plus raide en danseuse (chose que je ne fais quasiment jamais!).
Une fois en haut, je repars vers Courdimanche pour accéder à l’entrée de l’ancien parc d’attraction Mirapolis. Les plus anciens s’en souviendront sûrement à cause de l’immense statue de Gargantua qui trônait au milieu du parc mais aussi à son échec retentissant qui a signé son arrêt.
Bref, après cette pause nostalgique, je repars en direction de La Villeneuve Saint-Martin et d’Ableiges. Huuuum de grandes étendues agricoles sans protection avec un joli vent de face. Heureusement qu’il fait grand soleil car sinon, j’aurai pu dire que les éléments étaient contre moi.
Les sensations sont plutôt bonnes, le vélo réagit bien. Je suis satisfait de l’achat.
Je passe Ableiges en doublant un cyclo très affûté mais qui a l’air de subir le vent de face.
Je continue ma route jusqu’à Marines où c’est à mon tour de subir le vent. Je me concentre un peu plus sur le pédalage puis j’attaque la montée du Rosnel.
Côte du Rosnel – Marines (95)
Une côte que je n’ai jamais prise mais dont on m’a souvent parlé. J’étais très curieux de la voir en vraie et bien je n’ai pas été déçu…
Une montée assez raide (le Garmin oscillait entre 8 et 10% en permanence) mais assez courte aussi (1km).
De beaux lacets dans les sous-bois, un paysage très alpin mais une route très endommagée qui oblige à zigzaguer entre les trous et autres embuches.
Pour ma part, elle monte correctement sur le 34 dents bien évidemment. Mais pour une première je suis assez satisfait!
Le parcours continue sur Haravilliers (qu’on ne vous présente plus sur le blog, tellement on y passe souvent!) puis hop direction Arronville.
Toute cette portion se fait face au vent encore une fois. J’avoue ne pas avoir ménager ma monture pour ce nouvel itinéraire très sympa.
Avant d’attaquer la Côte d’Arronville qui permet de rejoindre la route de Nesle-la-Vallée (pris par la Tabernacienne d’il y a quinze jours), je me cale derrière une cycliste avec un vélo à assistance électrique. Bien évidemment, je lui demande l’autorisation de m’abriter pour ne pas qu’elle le prenne mal.
Bien au contraire, elle me permettra de la grimper honorablement sur la plaque.
Je poursuis mon chemin en passant par le hara de Messelan et Frouville. Mais particularité, je bifurque sur la gauche pour attaquer la montée sur Ronquerolles (montée la plus facile car moins pentue mais exigeante tout de même). Les jambes tournent un peu moins vite qu’en début de matinée mais tout de même, elles sont là et me permettent de me hisser jusqu’en haut.
S’ensuit la superbe descente sur Ronquerolles en bordure d’A16 pour récupérer Champagne-sur-Oise, Valmondois puis Mériel.
A partir de la j’attaque pas mal de D+.
Je commence par la côte de Mériel (connue ici aussi) pour aller jusqu’à Villiers-Adam. Le 566 se révèle aux premiers abords être une belle machine pour la grimpette. Il répond bien à mes sollicitations et j’avoue que la cassette 12-28 d’origine m’aide bien sur les parties raides.
Même si les jambes tirent, elle est vite avalée…
Sauf que…
Je repique sur Chauvry pour enchaîner la grimpette à la sortie du-dit village et la « Cuvetta de la Muerte », que je monterai en force debout sur les pédales. Encore une belle grimpette et je sens que je prends pas mal de plaisir à tirer sur les jambes…
La fin du parcours sera plus tranquille en descendant sur Saint-Leu-La-Forêt par la route la plus pourrie du Val d’Oise et en faisant une chtite boucle pour boucler les 99km.
Au final, une belle sortie ensoleillée avec un nouveau compagnon de route maniable et surtout très confortable. Je n’ai que très peu ressenti les vibrations de la route.
On verra sur les sorties suivantes comment il va se comporter…
TRACE DU PARCOURS
cestdurlevelo
Bahhhh attends là… tu nous fais mariner… une nouvelle bête et même pas de photo !!! Mais je m’insurge !
Bel enchainement de côtes qui piquent ! Et puis en l’absence du binome qui fait du sport sans vélo (no comment !), t’as retrouvé un autre pote, le vent de face… on ne le voit que trop régulièrement sur les routes de France et de Navarre, hein?!
FG
Ah le vent… Laisse tomber il est mortel en ce moment 🙂
Allez promis je t’envoie une photo de la bête 😉
Vahussi
« Bien au contraire, elle me permettra de la grimper honorablement sur la plaque. »
Tu parles de la côte, bien sûr ? 😉
FG
Hello, oui effectivement je parle de la Côte 🙂
J’avoue que j’ai éclaté de rire quand j’ai lu ton commentaire 🙂