07/05/2015 – Training du soir

43km – 1:45:00 – 628m D+

Avec un peu beaucoup de retard, voici le compte-rendu d’une sortie post-travail.
Après avoir discuté avec François sur le fait que parfois, nous ne nous faisons pas assez mal pour progresser, nous avons décidé de faire dans la mesure de nos disponibilités, une sortie en semaine le mercredi ou le jeudi. Sortie courte (en moyenne une quarantaine de kilomètres) jalonnée de difficultés.

Le but du jeu est simple: ne pas s’économiser. Cela pourra paraître idiot à certains mais le fait de se donner sur 40km permet de « monter en puissance ». Lors des côtes courtes, par exemple, nous la passons en puissance tandis que pour une côte plus difficile, nous allons essayer de la négocier plus rapidement qu’à l’habitude.
Bien évidemment, quand je dis « plus vite qu’à l’habitude », il faut comprendre que la montée s’effectue à un rythme plus soutenu.

Cela peut paraître décousu mais comme nous en sommes qu’au début de ce type d’entraînement, il y a un rodage à faire.

Départ donné à Eaubonne à un rythme soutenu d’entrée de jeu. J’essaye de tourner les jambes aux alentours de 90tr/min sur un petit développement pour faire monter le cardio.
Ledit cardio montera naturellement lors de la première petite montée de la rue du Général Leclerc. Montée sur la plaque, elle met dans l’ambiance de suite. Et ce n’est pas pour me déplaire…

Une belle descente rectiligne nous emmène vers Margency puis Andilly où nous attaquons la première grosse difficulté. Une montée qui part sur les côteaux d’Andilly pour nous emmener jusque sur la ligne de crête de la forêt. Exigente? Pour la région, oui. Longue d’environ 2,5km, elle est divisée en deux parties.
La première est la plus pentue avec 1km à 11% de moyenne (ça oscille entre 10 et 12%) puis la pente s’infléchit un peu pendant la deuxième partie. Elle a donc l’avantage de vous faire monter en légère sudation…

Récupération active avec une belle descente qui malheureusement est en mauvaise état et jonchée de nids de poule. A prendre en sécurité, donc.

On tournera, une fois dans Domont, à gauche dans la rue D’ombreval qui nous emmènera au pied de la deuxième montée de la journée. Le train jusque là est toujours soutenu, la cadence est d’environ 90-95 tours/minute.

Arrivés au croisement de la D44 et de la D909, nous prenons à gauche pour enchainer avec une autre côte. Particularité du jour, la route est refaite à neuf et franchement, c’était pas du luxe.
François, pour s’entraîner, propose de la monter sur la plaque. Résultat: ça se fait bien, sauf que là, on n’a même pas 20 bornes dans les jambes. Bon, il faut quand même rendre à César…

Descente vers la 3 montée du jour: la montée des Cars Roses (Rue des Métigers) avec ses passages à 9%. Longue de 800m, je la prend dès le bas sur le 34 dents tandis que François, en costaud, l’entame sur le 50. Le rythme est bon, les jambes répondent. Que demander de plus !

Légère descente puis, hop, regrimpette dans la rue de Montlignon… C’est plus court et moins pentu mais je sens que mes jambes sont beaucoup plus sollicitées qu’à l’habitude, signe que ça travaille.

Nous allons ensuite attraper une autre difficulté: la montée de Saint-Prix: le détail est ici (je l’ai prise trois fois d’affilée…)

Une fois sur les hauteurs de Saint-Prix, nous tirons droit sur Chauvry avec un passage bien mérité dans la « Cuvetta dela Muerte » (que nous détestons!!) puis une fois entrés dans Chauvry, nous prenons à gauche sur la Grande Rue puis dans la rue de la Croix Frileuse. Il s’agit ici d’un enchainement de montée puis descente qui cassent le rythme.

Puis nous traversons Bethemont-le-Forêt avant d’attaquer un enchainement de 2 montées de 6-7% de moyenne qui nous mèneront jusqu’à l’entrée de la base Aérienne de Taverny, avant d’entamer la descente sur Taverny.

Nous roulons tranquillement mais sûrement, comme dirait l’autre… Enfin avant d’attaquer la dernière grosse difficulté du jour, la montée de Saint-leu-la-Forêt qui nous ramènera en forêt de Montmorency.

Cette montée est longue de 1,3 km avec des passages avoisinant les 12% sur la deuxième partie qui est un enchainement de lacets.
C’est dur, les jambes tirent mais nous sentons que le travail effectué aujourd’hui est différent de ce que nous faisons à l’habitude et c’est ce que nous cherchions.

Nous ferons un retour tranquille au calme, avec une longue descente (la Route des parquets).

Pour les stats, je n’ai pas plus que celles qui sont en en-tête de l’article car mon GPS à bugger… Cela fait plusieurs fois qu’il me le fait et cela commence à m’inquiéter. Il va falloir que je me penche là dessus.