101km – 3:53:45 – 25,9 km/h moyenne – 1279 D+
Après n’avoir pu rouler depuis longtemps ensemble pour cause (toujours !) d’emploi du temps incompatibles, nous nous sommes retrouvés ce 02 août pour une petite sortie de 100km de reprise.
Nous avons décidé de partir vers le Vexin mais en faisant un parcours dit « en papillon ». Pourquoi en papillon ? Tout simplement car nous allons croiser l’aller et le retour à un point précis ce qui donne au tracé un semblant de dessin d’ailes de papillon. Voilà vous savez tout.
Cela faisait bien longtemps que nous n’étions pas parti de ce côté, vers Montlignon et la Route Forestière des Parquets, avant laquelle il faudra nous coltiner la première difficulté du jour : la montée des Cars Roses mais cela dit, c’est quand même plus facile de la montée après quelques kilomètres de chauffe que de se la manger après 100km dans les pattes. Bref. Nous voici donc sur la Route des Parquets, dans la fraîcheur de la Forêt de Montmorency, pour récupérer la D192P (et la fameuse clairière dite des « sapins brûlés » afin de nous rendre à Chauvry (attention au revêtement pourri de la route) puis Baillet-en-France via la D3.
Petite anecdote. Il faut préciser que les « Sapins Brûlés » est en réalitéune sorte de cuvette. Dans les deux sens, il y a une forte descente suivi d’une remontée très raide.
Lors de notre parcours de ce jour, François qui était devant moi à vive allure dans la descente a eu la frayeur de se voir couper la route par un VTTiste qui a déboulé d’un chemin sur la route.
Bien évidemment, on s’est fait engueuler.
Alors s’il vous plaît Messieurs les VTTistes, faites attention lorsque vous traverser une route à tout berzingue (voir la vidéo en fin d’article).
Histoire de faire un petit crochet, nous prenons la D9 qui serpente dans la forêt de L’Isle-Adam pour rejoindre à quelques kilomètres de là Mériel puis Méry-sur-Oise.
Changement de habitudes également à Auvers-sur-Oise puisqu’après le passage de l’Oise nous allons tout droit, sur un jolie raidillon qui nous fait alors prendre une route que nous n’avions jamais prise. Nous roulons donc sur les hauteurs d’Auvers à travers la campagne val d’oisienne. Arrive alors une autre difficulté de la journée, mais seulement, nous n’en savions rien puisqu’en raccordant la D151, nous nous retrouvons face à un mur d’environ 9% de pente en moyenne (avec un point culminant à 12%) qui nous scotche littéralement. On se demande franchement comment font les coureur qui participent au Paris-Vallangoujard pour négocier cette grimpette… Nous arriverons alors à Hérouville, jolie bourgade du Vexin.
Nous traçons en direction de Vallangoujard, par la D927 où nous roulons à belle allure, le vent nous étant pour une fois favorable (et oui, il faut bien un jour quand même !!).
Aussitôt entrés dans Vallangoujard, nouvelle route inconnue de nos roues. Une petite route sympathique, la D79, qui va jusqu’à Livilliers puis Génicourt.
A ce moment, nous amorçons la partie la plus difficile de notre parcours, c’est ici que le D+ sera le plus important en commençant par la montée dans Grisy-les-Plâtres (5-6% moyenne) suivi de la descente vers Cormeilles-en-Vexin puis en enchaînant quasiment de suite par la montée sur Bréançon (5-6% moyenne également).
En sortant de Bréançon, nous retrouvons nos habitudes avec la D64 puis la D22 qui nous font filer vers Haravilliers. Pas de difficultés notables puisque le vent nous est toujours favorable pour le moment.
Défilerons ensuite Arronville, Frouville, Labbeville (oui, ils ne se sont pas trop pris la tête pour le nom des communes dans ce coin !). Pour repiquer sur Hérouville, point d’inflexion de notre parcours.
Retour très classique avec descente d’Auvers-sur-Oise puis remontée par la Côte de Méry, dernière difficulté du jour. Qui nous sera, d’ailleurs, très dur…
La journée se conclura par un parcours qui emprunte un gros bout du Paris-Vallangoujard, course amateur, régionale sur laquelle la Team GS s’engagera un jour… peut-être.
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