29/08/2015 – Pays du Valois

105,1 km – 4:06:37 – 25,6 km/h moyenne – 1058m D+

FG 3En cette fin août 2015, après une rentrée professionnelle de 15 jours, c’est la sortie des « 1ère »: 1ère sortie de plus de 100km depuis un bout de temps et surtout 1ère sortie solo également.
Et le binôme et bah, il est en vacance (et j’espère qu’il en profite).

Pour faire simple, j’ai inséré dans mon GPS un parcours que François a tracé et devait faire il y a quinze jour. Parcours avorté pour cause de crevaisons multiples et de récupération par son directeur sportif.

Bref, bien décidé à le venger, je pars sur cette boucle d’environ 105km poussant le vice à aller jusque devant chez lui pour prendre le parcours original.

La température est bonne, le soleil est présent et j’étrenne mon nouveau casque Ekoi (qui fera l’objet d’un test d’ici peu, le temps que je me familiarise avec lui!). Je décolle donc en direction du Château de la Chasse par la D909. Comme il me reste en tête des conseils de ma sortie alpine, je mouline tranquille sur mon 34 pour me chauffer les jambes.
La montée du Château se passe bien et j’arrive vite à Bouffémont où je récupère le vent de face.
Ah ce bon vieux vent de face! Ce bon vieux copain qui, pour être honnête, ne m’avait pas manqué! Du tout… Mais je sens que les jambes ne sont pas mauvaises aujourd’hui, je roule correctement.

Passage par Moisselles puis par Attainville. En danseuse mon vélo craque ce qui me fait penser qu’un petit entretien ne serait pas de trop.

Je passe le raidard d’Attainville assez facilement afin de rejoindre la Plaine de France. Pour ceux qui ne roulent pas souvent en plaine, visionnez la vidéo et vous vous rendrez compte que par vent fort ce genre d’endroit peut-être horrible… Mais aujourd’hui, ça roule bien, les dalles de bétons passent facilement avant de récupérer la D26 puis la D9 pour aller vers Mareil-en-France.
Pas de soucis sur ce tronçon assez roulant malgré le vent qui souffle face à moi.

A gauche puis à droite pour rouler en direction de Chatenay-en-France et sa petite côte sympathique. Je me pose alors une question:  est-ce suite à mon « stage » en montagne que celle-ci me parait plus « facile » car je l’ai montée rapidement. Et ce sera le cas de toutes les côtes durant cette sortie.

Je resdescend sur Marly-la-Ville, où mon pôv’ binôme avait eu sa crevaison la dernière fois, puis fonce sur Fosses où, là encore, une côte qui me paraissait plus difficile avant me semble s’enchaîner plus facilement. Bizarre!

Un petit tour dans la zone industrielle de Fosses plus tard, je me retrouve sur la D922 à Plailly. Les jambes répondent toujours à mes sollicitations et je m’aperçois aussi que le travail du soir avec François m’a apporté le fait de me mettre un peu plus souvent en danseuse. Cela me soulage le dos, il avait raison le bougre.

Passage à Mortefontaine, où j’ai de la famille mais pas le temps de s’arrêter aujourd’hui, je trace sur la D607 dans un coin que j’affectionne tout particulièrement: un portion bosselée derrière le parc Astérix qui serpente entre lac et plaine avec des portions en forêt. C’est vraiment de toute beauté et c’est ça aussi le vélo: le fait de pouvoir prendre le temps d’apprécier les paysages.

Je dois vraiment bien rouler car à peine le temps de regarder les plaines que j’arrive déjà à Thiers-sur-Thèves puis Pontarmé où je vais devoir serrer les fesses puisque je vais emprunter un axe rapide où les voitures foncent. Sans compter un revêtement plus que douteux.

Là, encore, ça pousse fort sur les guiboles… Mais je fais une pause pour voir le Cimetière Néerlendais de La Chapelle-en-Serval. Coincé en bord de N17, il est assez impressionnant car assez petit mais le fait d’être un peu retiré de l’axe routier, presqu’aucun son ne vous y parvient et on a l’impression de se sentir dans une calme clairière. Cela faisait longtemps que je voulais m’y arrêter mais en voiture, ce n’est pas le plus simple.

Après mon interlude historique, je reprends la route pour aller à La Chapelle-en-Serval puis filer vers Orry-La-Ville. Le compteur se stabilise aux alentours de 32km/h c’est assez motivant pour la suite d’autant plus que j’aborde la descente de Coye-La-Forêt où je retiens un peu ma vitesse pour cause de ralentisseurs mal placés. S’ensuit une belle portion sur la D118 très roulante, avec le vent de dos, pour une fois. Et avec une vitesse instantanée d’environ 35-36km/h, j’ai vite fait de d’arriver au rond-point de la D1016 que je vais emprunter un petit peu.

Tout de suite après le rond-point, c’est une jolie grimpette qui débute avec les voitures qui vous sifflent aux oreilles tellement elles passent vite. M’enfin, pas très grave puisqu’à Chaumontel, je quitte cette grande route pour prendre dans Luzarches.

Une nouvelle difficulté m’attends en sortie de village avec une route en côte et un revêtement abominable pour retrouver le Golf de Montgriffon. Il commence à faire très chaud et je transpire fort. Pour ne pas faire la même bêtise que dans les Alpes, je bois beaucoup.

Je repars « en arrière » sur la D909 puis sort à droite sur la D922 qui m’emmènera à Viarmes pour attaquer la fameuse côte, que je passe plutôt encore une fois tranquillement. En même temps, je n’ai pas envie de me mettre dans le rouge et grimpe tout en souplesse, à mon rythme. J’suis pas en cyclosportive, non plus.

En haut de la côte, je souffle un peu avant de ré-attaquer la montée sur Saint-Martin du Tertre et récupérer la D85 qui me permettra de rouler jusqu’à Beaumont-sur-Oise mais avant, il faudra que j’emprunte la côte de St Martin… dans le sens de la descente, dont je profite amplement pour me refaire une santé.

Je tourne dans Beaumont pour me diriger vers Presles où je retrouve mon bon copain le vent. C’est à ce moment que je commence à sentir que les jambes me tirent. Elles sont un peu raides mais elles tournent quand même. Je pense que le premier 105km depuis 3 mois va me faire du mal.

Et ce sera sans compter sur une erreur de pilotage qui me fera louper la bifurcation. Je suis donc obligé d’aller récupérer la route un peu plus loin en découvrant… une nouvelle grosse grimpette à 15%. Celle-ci finira de m’achever les jambons… Hahahaha…

Pendant que certains de mes amis cyclo-blogeurs partent à la chasse aux cols nous, ici, on part à la chasse aux « grimpettes ». Oui! On fait s’qu’on peut…

Je poursuis pour aller accrocher la montée de Nerville-la-Forêt, pas très pentue (6%) mais exigeante tout de même surtout qu’après on enchaîne sur un faux plat montant dont notre belle région en a le secret. Même si les jambes montrent certains signes de fatigue, j’ai l’impression de bien la monter et la transition avec le faux plat se passe bien aussi… Je commence à croire que le travail du soir paye.

Le retour est assez classique par Montsoult, Maffliers, Baillet-en-France avant de récupérer Chauvry, sa montée et sa « Cuvetta de la Muerte »… Là encore, je suis plutôt content même si je suis heureux d’être presque arrivé à destination car ça piquotte un peu. C’est le métier qui rentre, comme dirait mes parents.

Je boucle ce parcours sans réelle difficulté à une moyenne légèrement supérieure à ce que nous faisons habituellement.

Allez encore quelques jours et le binôme revient… J’ai hâte…

Tracé du parcours

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04/09/2015 – Sortie Post-Taf… encore…

  1. Lorenzo

    Toujours aussi agréable de vous lire!
    La rentrée ce fait aussi sur le vélo!

    • FG

      Hello Lorenzo. Merci pour ton commentaire super sympa 🙂 tu as raison la rentrée se fait aussi sur le vélo mais pour le moment l’équipe n’est à 50% car mon binôme est tjs en vacances. À bientôt sur le blog 😉

  2. Et bien, si les côtes du coin en te font même plus mal au jambes, heureusement qu’il y a les photos et film pour en avoir le souvenir 🙂
    le « stage » a vraiment été bénéfique alors.

    remarque, c’est vrai que chez nous c’est casse-patte à cause de la répétition, plus souvent le vent qui nous use avant et après, mais il n’y a rien de long, donc si tu as pris l’habitude de maintenir l »effort longtemps en montagne, ici chaque côte doit passer inaperçue.
    En tout cas plus de 25 sur du coef 1, ça me fait rêver…. Bravo

    • FG

      Hello Gérard. Si bien sûr nos bonnes vieilles côtes me font toujours mal aux jambes 🙂 mais j’avoue que j’éprouve peut-être moins de difficultés à les passer depuis mon passage dans Alpes. Peut-être est-ce également dû à un changement « psychologique ». Parce que je les prends sereinement en me disant: « Tu as fait plus dur que ça alors celle-ci elle est vraiment courte ».
      En tout cas, content de t’avoir rencontré ce dimanche. Je mettrais un lien vers ton article quand j’aurais rédigé le mien 😉
      Bonne semaine à toi.

  3. Bah il a intérêt d’avoir ‘bossé’ un peu pendant les vacances le binôme 🙂
    Chouette sortie avec ton pote le vent, pour remplacer le binôme.. tu me diras, dans votre coin ça souffle souvent, alors vous êtes plus un trio en fait !
    Cool de lire que les entrainements se suivent et ne se ressemblent pas, et que ça paye ! 105km à belle vitesse, ça paye.
    Comme tu dis… ça sent la fin de saison ouais 🙁 bouhou ça me fout le cafard ça !

    • FG

      Oui t’inquiète il a bossé, et pas qu’un peu, il est même en train de rédiger un petit CR de derrière les fagots. Oui, le vent, je l’avais oublié celui-là mais il est toujours présent alors on (re)compose avec LOL.
      Oui moi aussi je suis un triste de voir la belle saison s’en aller lentement mais pour l’hiver, on a prévu d’autre chose et puis on va rouler un peu au froid aussi 😉
      Bonne route à toi Baptiste.

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